L’Italie attend un accord de l’UE avant de faire débarquer 131 migrants encore bloqués à bord du navire des garde-côtes italiens Gregoretti qui a été autorisé à accoster dimanche 28 juillet 2019 à l’aube dans le port d’Augusta, en Sicile.
Selon la Radio France Internationale (RFI), le 22 juillet 2019, les ministres des affaires étrangères de quinze pays de l’Union Européenne ont établi un accord où il est demandé à Malte et l’Italie l’ouverture de leurs ports en échange d’une répartition rapide des migrants-ceux qui après un rapide examen sont susceptibles d’avoir droit au statut de réfugiés. Pour les autres, le président français préconise l’accélération des retours, volontaire.
Le ministre italien, Matteo Salvini qui avait décliné l’invitation, a estimé que l’Italie continuera à être le camp de réfugiés de l’Europe.
Il a affirmé au nom du gouvernement que les 131 migrants ne descendront du Gregoretti, qu’à partir du moment où la commission européenne aura indiqué avec précision le nombre de pays prêts à les accueillir.
Quelque 140 migrants étaient partis de la Libye à bord de deux embarcations distinctes. Ils ont été secourus par un bateau de pêcheurs siciliens et des vedettes des gardes-côtes jeudi soir, jour où plus de 110 autres sont morts ou disparus dans un naufrage au large de la Libye.
Sandra Kohet