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L’insécurité guette toujours le Nord-Mali

La forte présence de troupes étrangères, françaises et africaines, n’empêche pas les activistes terroristes d’opérer dans le nord du Mali, notamment dans la région de Kidal, où la situation est  loin d’être sous contrôle comme on essaye de le faire croire.

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Alors que l’armée française poursuit son opération contre les djihadistes dans la région de Tombouctou, un attentat à la voiture piégée, a visé hier une banque de Kidal, dans le nord-est du Mali. Au moins deux soldats africains de la force de l’ONU au Mali (Minusma) ont été tués et plusieurs Casques bleus et soldats maliens ont également été blessés dans cette attaque, selon une source de la Minusma à l’AFP.
Cette source de la force de l’ONU depuis Gao a affirmé que “pour le moment, nous comptons au moins deux morts et plusieurs blessés parmi les troupes africaines de la Minusma”.
Elle a également ajouté : “Il y a également des blessés parmi les militaires maliens”.
Un responsable du gouvernorat de Kidal avait déclaré : “Tôt ce matin, un véhicule piégé s’est jeté sur la Banque malienne de solidarité (BMS), tuant le kamikaze”, tout en précisant qu’il y avait “des victimes” parmi les soldats maliens et africains qui gardaient la banque.
Cette source, qui a affirmé avoir vu “un corps brûler”, sans pouvoir toutefois dire s’il s’agissait de celui du kamikaze ou d’un soldat, a également indiqué que des soldats sénégalais faisaient partie des Casques bleus gardant la banque. À en  croire une autre source militaire de la Minusma, “le kamikaze est venu en voiture par l’est de la ville, il a tout de suite foncé sur la banque, avant d’exploser”. “Il y a eu un très grand bruit, les battants de certaines maisons situées à  plus de 500 mètres de la banque ont été emportés par l’explosion”, a ajouté cette source, qui a assuré, elle aussi, qu’il y a eu “des victimes du côté des forces de l’ONU”. “C’est un attentat bien préparé”, a-t-elle souligné. À noter que cet attentat survient à la veille du second tour des élections législatives qui doit sceller le retour à l’ordre constitutionnel au Mali, interrompu par un coup d’État qui, en mars 2012, avait précipité la chute du nord aux mains de groupes djihadistes. Il se produit aussi au moment où l’armée française, qui intervient au Mali depuis presque un an pour chasser ces groupes, mène depuis plusieurs jours une opération anti-djihadistes au nord de Tombouctou, dans le nord-ouest du Mali. Kidal, fief de la communauté touareg et de sa rébellion du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) dans le nord-est du Mali, est censée être contrôlée par les forces de l’ONU, les soldats français de l’opération Serval et les Maliens. Mais des éléments de nombreux groupes armés continuent à y circuler en toute impunité, dont ceux d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui a revendiqué l’enlèvement et le meurtre, le 2 novembre, de deux journalistes français.

M. T/Agences

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