5 victoires et 1 match nul, voici l’excellent bilan de Zinédine Zidane au Réal Madrid depuis sa nomination en janvier dernier. Successeur de Rafael Benitez, critiqué pour son jeu trop défensif et ses problèmes avec les cadres, le Français a rapidement fait l’unanimité au sein du vestiaire des Merengue en imposant une philosophie offensive (23 buts en 6 rencontres).
En l’espace de quelques semaines, l’ancien coach de la Castilla a ainsi totalement convaincu ses joueurs, à l’image de l’attaquant Karim Benzema. «C’était un grand joueur et maintenant c’est un très bon entraîneur, qui apporte beaucoup à l’équipe sur le plan de la confiance et du jeu. C’est forcément très bon pour nous. J’apprends chaque jour avec lui. Et pas seulement moi, mais toute l’équipe puisqu’il connaît très bien le football», souligne le joueur.
Et ce témoignage de l’international français n’est absolument pas un avis isolé. Ces dernières semaines, Cristiano Ronaldo, Sergio Ramos, Luka Modric ou encore James Rodriguez ont successivement encensé Zidane. Le défenseur central Raphaël Varane a d’ailleurs livré les secrets de la réussite actuelle de son entraîneur. «Il est proche des joueurs. Il aime parler avec nous, nous montrer des vidéos pour améliorer les détails.
Le fait qu’il ait été joueur et que ce soit un jeune entraîneur crée une certaine proximité entre lui et les footballeurs, appuie le jeune joueur. Quand j’étais petit, je l’ai vu jouer et il a une vraie aura à travers le monde et en particulier en France.»
Après des débuts de rêve, Zidane va désormais entamer les choses sérieuses… Des prochaines semaines importantes, un premier test contre l’AS Roma car pour ses premiers matches à la tête du Réal, le champion du monde 1998 a bénéficié d’un calendrier favorable avec 4 rencontres à domicile et des adversaires «moyens».
Maintenant, Zidane va être particulièrement attendu au tournant avec ce match aller des 8es de finale de la Ligue des champions à Rome et une partie décisive pour le titre en Liga contre l’Atletico Madrid le samedi 27 février prochain.
Pour continuer son excellent parcours aux commandes de la Maison Blanche, l’ancien international français va devoir gérer parfaitement ces deux rendez-vous importants, qui représenteront un tournant dans la saison de son équipe. Lors de son arrivée, le Zidane avait clairement annoncé qu’il visait la victoire finale en Liga et en Ligue des champions, à lui de se montrer à la hauteur de ses ambitions.
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Thiago Silva : «J’AI DIT À NEYMAR DE VENIR JOUER À PARIS»
Thiago Silva est parole d’évangile au PSG. Capitaine indiscutable du club, meilleur joueur de la saison, confident (très) proche des dirigeants et notamment du président, Nasser Al-Khelaïfi, avec lequel il entretient une relation de confiance, le Brésilien est forcément consulté sur des dossiers importants. Et quand il demande à Neymar, son compatriote de 24 ans, de «venir jouer à Paris», l’ancien joueur de l’AC Milan se mue en fin négociateur. Pour le plus grand plaisir de son club. Et de son patron.
Ce n’est un secret pour personne, le PSG cherche un remplaçant à ZlatanIbrahimovic cet été. En fin de contrat en juin prochain, le géant suédois ne devrait pas poursuivre son aventure au sein de la capitale française. Pour tenter de combler l’immense vide laissé par «Ibra», le club parisien se sait dans l’obligation de s’offrir une tête de gondole au moins aussi forte et puissante sur le terrain, comme en dehors. Logiquement, les noms de Messi, Ronaldo et Neymar reviennent en boucle.
Problème, le premier n’a aucune envie de quitter Barcelone, le deuxième demeure un dossier délicat, reste le troisième, concernant le Brésilien. A ce sujet, Thiago Silva livre son sentiment. «Je pense que l’année prochaine ou celle d’après, il sera le meilleur joueur du monde si Messi laisse sa place, reconnaît le Brésilien au Parisience mardi. Neymar est très fort et il est intelligent.»
Engagé dans une phase de négociations avec Barcelone pour prolonger son contrat, dont le terme se profile en juin 2018, le Brésilien n’a jamais caché son intention de poursuivre l’aventure en terre catalane. A moins que les appels du pied de son ex-capitaine en sélection ne trouvent écho dans sa réflexion. «On a un peu parlé lors de la remise du Ballon d’Or à Zurich (mi-janvier), assure Thiago Silva. Je lui ai dit : «Viens, viens jouer à Paris avec moi !» Il a rigolé mais n’a pas réagi.»