Les pays voisins de la Libye ont rejeté jeudi « toute ingérence étrangère » dans ce pays déchiré par la guerre, lors d’une réunion à Alger.
À l’issue de la rencontre visant à favoriser une solution politique au conflit, le chef de la diplomatie algérienne Sabri Boukadoum a indiqué ce jeudi que ses hôtes avaient souligné « la nécessité de respecter la Libye en tant qu’État uni, de respecter la souveraineté des autorités légitimes à travers l’ensemble du territoire ».
« Moyens pacifiques »La réunion a rassemblé les ministres des Affaires étrangères de Tunisie, d’Égypte, du Tchad ainsi que du Mali. Des diplomates du Soudan et du Niger y ont également participé.
Était également présent le ministre allemand, Heiko Maas, qui a informé les participants des résultats du sommet international de Berlin, dimanche dernier.
Sabri Boukadoum a souligné que les participants à la réunion avaient exprimé leur « rejet de toute ingérence étrangère en Libye » et encourageaient « les parties libyennes à régler leur crise par les moyens pacifiques ».
Plusieurs pays africains s’étaient plaints d’avoir été tenus à l’écart du processus dit de Berlin, où promesse a été faite de respecter un embargo sur les armes et de ne plus interférer dans les affaires libyennes.
Toutefois, les conséquences de cet engagement sur le terrain restent incertaines : les deux rivaux directs, Fayez al-Sarraj, le chef du GNA, et Khalifa Haftar, ont refusé de se rencontrer à Berlin. Ils ne participaient pas non plus à la réunion d’Alger. Et preuve des tensions persistantes, l’aéroport de Tripoli a dû fermer pendant plusieurs heures après des menaces des pro-Haftar. Soucieuse de rester à égale distance des deux camps, l’Algérie qui partage une frontière avec la Libye, a multiplié ces dernières semaines les consultations sur ce conflit.
Était également présent le ministre allemand, Heiko Maas, qui a informé les participants des résultats du sommet international de Berlin, dimanche dernier.
Sabri Boukadoum a souligné que les participants à la réunion avaient exprimé leur « rejet de toute ingérence étrangère en Libye » et encourageaient « les parties libyennes à régler leur crise par les moyens pacifiques ».
Plusieurs pays africains s’étaient plaints d’avoir été tenus à l’écart du processus dit de Berlin, où promesse a été faite de respecter un embargo sur les armes et de ne plus interférer dans les affaires libyennes.
Toutefois, les conséquences de cet engagement sur le terrain restent incertaines : les deux rivaux directs, Fayez al-Sarraj, le chef du GNA, et Khalifa Haftar, ont refusé de se rencontrer à Berlin. Ils ne participaient pas non plus à la réunion d’Alger. Et preuve des tensions persistantes, l’aéroport de Tripoli a dû fermer pendant plusieurs heures après des menaces des pro-Haftar. Soucieuse de rester à égale distance des deux camps, l’Algérie qui partage une frontière avec la Libye, a multiplié ces dernières semaines les consultations sur ce conflit.
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