Dès l’annonce de leur (Soumaïla Cissé et six de ses collaborateurs) prise en otage, tout est mis en œuvre pour obtenir une issue heureuse à ce qui est devenu une crise dans notre pays.
Au niveau de l’Union pour la République et la démocratie (URD) et du cabinet du chef de file de l’opposition, très tôt, une cellule de crise a été mise en place en contact permanent avec les membres de sa délégation restés sur le terrain et les élus de la zone.
Cette cellule travaille nuit et jour et a entamé des négociations à travers les maires de Saraféré et de Koumaïra. Ces derniers ont décidé de «prendre le maquis» et ne pas rentrer à Niafunké sans le président de l’URD. En réalité, ils se reprochent son enlèvement car ce sont eux qui l’avaient rassuré quant à sa sécurité et demandé à ce qu’il laisse, derrière lui, à Niafunké, les éléments de la CPA chargés de sa sécurité.
Une semaine après, à savoir depuis mardi soir, le gouvernement, à son tour, a mis en place une cellule de crise nationale présidée par Ousmane Issoufi Maïga. On se demande sur quelle base il a été choisi, n’ayant aucun ancrage dans ces zones.
Ni au centre, ni au nord où Soumaïla Cissé pourrait se trouver en ce moment, se demandent certains. Depuis, le manque de confiance, qui existait déjà entre l’URD et ses sympathisants et le gouvernement, a pris des amplitudes insoupçonnées.
MK
Source : Nouvelle Libération