POLITIQUE – C’est une des questions qui alimentent le flou autour de la libération de Sophie Pétronin: quel a été le rôle joué par les autorités françaises? Aucun, selon Jean Castex.
Invité de franceinfo ce lundi 12 octobre, le Premier ministre a expliqué que la France n’avait pas participé aux négociations qui visaient, avant tout, la libération de l’homme politique malien Soumaïla Cissé, apparemment détenu avec l’humanitaire de 75 ans.
Vastes zones d’ombre
“Les négociations du gouvernement malien avec l’organisation terroriste ont concerné monsieur Cissé. Et il se trouve, on ne va pas s’en plaindre, que madame Pétronin a été libérée. Et c’est heureux”, a expliqué le chef du gouvernement après avoir répondu par la négative aux questions de savoir si la France avait participé aux négociations et si elle avait versé une rançon. Confirmant ainsi les premières versions de l’Élysée.
La libération des otages a parachevé, jeudi 9 octobre, une opération dont la genèse, le déroulement mais aussi les implications pour le gouvernement de transition au Mali, sont entourés de vastes zones d’ombre.
Elle a coïncidé avec la remise en liberté de plusieurs dizaines de prisonniers que des responsables maliens, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, ont présenté comme des jihadistes, mais dont l’identité et le profil n’ont pas été divulgués. Selon Le Monde et plusieurs autres médias s’appuyant sur un communiqué du GNIM, un groupe terroriste affilié à Al-Qaïda, plus de 200 jihadistes ont été libérés.
Source: https://www.huffingtonpost.fr/