Félicitations aux divers acteurs qui ont organisé la rencontre, ensemble pour la paix, entre l’opposition, la majorité, la CMA, la Plateforme, la société civile, qui a eu lieu le 28 février 2016, à Bamako, pour la redynamisation du processus de paix, pour la sécurité et pour la stabilisation au Mali.
Cette rencontre a suivi celle organisée, du 19 au 26 février 2016, à Koulouba (Bamako), entre le gouvernement Malien, la CMA et la Plateforme. Que les acteurs qui l’ont organisée en soient félicités.
Je suis heureux que de telles rencontres aient été organisées pour contribuer à la redynamisation du processus de paix, pour la sécurité et pour la stabilisation au Mali.
En effet, j’ai appelé de longue date pour l’organisation de telles rencontres.
Un communiqué émanant de la rencontre de Koulouba a été rédigé.
On y lit qu’un forum sur la paix et la réconciliation au Mali sera organisé, à Kidal, du 27 au 30 Mars 2016, de même que l’adoption d’un chronogramme sur deux mois (mars et avril 2016) pour la mise en œuvre de certaines activités (mise en place des autorités intérimaires, de la sécurité, du cantonnement dans la cadre du DDR, des textes et dispositions pour la préparation des élections), liées à l’accord de Bamako.
Ces rencontres renforcent et dynamisent l‘union autour de l’accord de Bamako. Elles doivent être inclusives.
- Renforcer l’union autour de la mise en œuvre et du suivi de l’accord de Bamako
Comme le disent, à juste titre, certains internautes et les Maliens qui supportent l’accord de Bamako, nous sommes TOUS condamnés à mettre en œuvre l’accord de Bamako pour le bien-être de TOUS les Maliens.
C’est pourquoi, indépendamment des bords politiques, nous devons nous unir autour de cet accord pour le mettre en œuvre collectivement.
Par exemple, pour la conférence d’entente nationale prévue par l’accord de Bamako, comme l’ont suggéré certains internautes et comme je l’ai déjà proposé dans mes répliques aux critiques contenues dans le deuxième article de l’enseignant-chercheur et consultant Français, Joseph Brunet-Jailly, et à celles de l’opposition Malienne, la méthodologie à utiliser lors de cette conférence pourra être choisie parmi celles proposées par l’opposition, celle proposée dans son cinquième article par Joseph Brunet Jailly, celle qui sera proposée par le gouvernement, celle que j’avais déjà proposée et que j’ai rappelé en répliques au deuxième article de Joseph Brunet-Jailly et éventuellement d’autres qui seront proposées lors de la conférence.
Maintenant, je constate que Joseph Brunet-Jailly adopte, la même méthodologie, que j’avais proposée, dans son cinquième article intitulé “ Le processus de paix au Mali, vu par Joseph Brunet-Jailly: « Le régime actuel manque cruellement d’inspiration, … ce régime ne se soucie que de perdurer ».
C’est très bien, cela montre que, pour le Mali et pour le bonheur des Maliens, on peut bien converger sur certains points malgré nos différences de points de vue.
Pour le Mali et pour le bien-être des Maliens, convergeons, nos partenaires et nous, pour le suivi et la mise en œuvre de cet accord de Bamako en profitant, autant que possible, de l’apport de TOUTES/TOUS.
Je lance, encore une nouvelle fois, un appel dans ce sens.
J’avais proposé, compte-tenu des difficultés rencontrées (représentativité), de constituer un comité de suivi de l’accord TEMPORAIRE en attendant d’en constituer un permanent lors de la conférence d’entente nationale (conférence prévue dans l’accord) qui se tiendra plus tard, voir ou revoir ma proposition à l’adresse :
Pour les aspects sécuritaires, il est indispensable d’avoir une synergie entre tous les acteurs, voir ou revoir ma proposition à l’adresse :
Pour les autres aspects de l’accord, il serait judicieux, en plus d’une synergie entre les autres ministères, pour les prendre en compte de créer, comme je l’avais proposé :
J’avais fait une proposition pour une organisation inclusive idoine pour la mise en œuvre de l’accord de Bamako, par tous les Maliens, indépendamment des bords politiques.
Cette proposition est sous forme d’une lettre ouverte en ligne adressée au Président du Mali, aux Maliens et aux partenaires
– un comité national pour la mise en œuvre de l’accord, avec des ramifications régionales et communales, géré par une instance indépendante ou par l’institution représentée par le haut représentant du Président aux pourparlers inclusifs, voir ou revoir ma proposition à l’adresse :
Aujourd’hui, tout découlera, avec l’engagement de tous, de la mise en œuvre et du suivi stricts de l’accord par tous les acteurs de l’accord, indépendamment des bords politiques, pour une sortie durable de la crise, voir ma proposition suivante :
Engageons-nous TOUS, franchement et sans complaisance, en garantissant le respect de l’accord de Bamako et les engagements pris par les parties prenantes et les acteurs, voir ma lettre ouverte à l’adresse :
- Cas des Djihadistes Maliens
Espérons que ces rencontres sur la paix et la sécurité au Mali n’oublient pas de prendre en compte le cas de djihadistes Maliens repentis sincèrement et les enfants Maliens enrôlés de force par les djihadistes.
J’avais fait une proposition dans ce sens au Président du Mali, au Gouvernement, au Ministre de la défense et au Ministre de la sécurité du Mali ainsi qu’aux partenaires.
- Conclusion
L’union sacrée, indépendamment des bords politiques, autour de la mise en œuvre et du suivi de l’accord de Bamako est indispensable et doit être dynamisée et renforcée.
Tous, ensemble pour la paix, on y arrivera.
4. Contact
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
TEL 00223 78 73 14 61
TEL 00227 97 89 41 55