Depuis une semaine, l’affaire Birama Touré a repris les UNES des journaux, plus que jamais, relancée depuis près de deux ans. Toutes les informations données par nos confrères font allusion au président de la commission défense, non moins fils du chef de l’Etat, Karim KEITA.
Va-t-on vers une véritable incrimination du député élu en commune II du district de Bamako ? A ce jour, même si aucune preuve palpable ne le relie à l’affaire, beaucoup de révélations journalistiques pointent Katio du doigt. Depuis une semaine, les langues se délient : Après les révélations dans le sphinx de l’ex policier Papa Mambi et les écrits du directeur de Publication Boubacar Yalkouédans les colonnes du journal le Pays,une campagne de dénigrement, orchestrée par certains proches du régime, consiste à balayer les révélations du journal le Pays afin de protéger le fiston national.
Cette manœuvre accompagnée tout récemment d’une nouvelle révélation du sphinx sur un sacrifice de sept bœufs blancs par la propriétaire du palais bis de Sébénicoro serait fait pour conjurer le mauvais sort qui court vers Elhadj Karim. Voici autant d’éléments suspects qui se succèdent en moins d’une semaine et font naitre autant de questions. Pourquoi protéger quelqu’un par un sacrifice s’il n’a rien à se reprocher ? Pire pourquoi vouloir intimider des journalistes au lieu d’aller vers les sources et mener une véritable enquête comme cela est demandé par la famille de Birama Touré et la presse malienne ?
Dans ce même pays des immunités d’hommes politiques ont été levées pour qu’ils aillent répondre à la justice juste parce que leurs noms ont été cités dans des affaires. Plusieurs éléments ramènent sans cesse, depuis deux ans, le nom d’un seul individu mais jusque-là, il n’a pas été écouté. Cette personne, au lieu de se blanchir, passe par des manœuvres dilatoires afin d’étouffer cette affaire.
Ibrahim ADIAWIAKOYE
Source: figaromali