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Les partis politiques du Mali face à la presse : «Nous demeurons attentifs aux conclusions de la phase nationale, à partir desquelles nous établirons un calendrier d’actions »

Les responsables des partis politiques du Mali ont animé, le samedi 26 avril 2025, un point de presse, à la Maison de la presse du Mali (Bamako) pour exiger le respect de la constitution, des lois, du pluralisme démocratique. En outre, les partis politiques du Mali exigent l’union et non l’exclusion, la libération des prisonniers politiques, en l’occurrence Mamadou Traoré dit le Roi, Président du parti Alternative pour le Mali, détenu depuis le 24 avril 2025. « La dérive de l’amateurisme est dangereuse, la violation de la constitution, de la charte de la transition, de la charte des partis politiques entraînerait des conséquences irréversibles dans notre pays, alors que 300 morts ont conduit au multipartisme. Les partis politiques du Mali exhortent nos militantes et militants à se mobiliser. Nous demeurons attentifs aux conclusions de la phase nationale, à partir desquelles nous établirons un calendrier d’actions », révèle la déclaration des partis politiques.

Ce point de presse était principalement animé par Me Mountaga Tall, Oumar Ibrahim Touré et Mamadou Oumar Sidibé, en présence de plusieurs autres responsables politiques dont Pr. Ali Nouhoum Diallo, Mme Sy Kadiatou Sow, Amadou Koïta, Dr. Youssouf Diawara, Nouhoum Togo, Moussa Traoré, Maouloud Ben Kattra etc. Dans une déclaration lue par l’ex ministre, Oumar Ibrahim Touré, les partis politiques demandent la libération de Mamadou Traoré dit le Roi, Président du parti Alternative pour le Mali détenu depuis le 24 avril 2025. Selon l’orateur, à ce jour, le Ministre délégué auprès du Premier Ministre chargé des réformes politiques n’a pas invité les partis politiques à discuter du document sur la relecture de la charte des partis. « Il n’a pas non plus répondu à nos demandes d’audience répétées, préférant organiser des concertations. Pour quelle utilité ? Pour quelle légitimité ? Où est la logique ? 1500 représentants au plus participent à ces « concertations » du ministre délégué, alors que 76 000 Maliens ont pris part aux ANR (Assises nationales de la refondation), plus de 3 000 000 au référendum constitutionnel, dans un pays de 22 000 000 de personnes. Pour quelle légitimité ? », s’interroge-t-il. Les partis politiques du Mali expriment des regrets quant à la désignation par le ministre de leurs représentants aux concertations régionales et regrettent de ne pas y avoir été associés. « Des propositions sans fondements et hors sujets circulent sur les réseaux  concernant ces concertations « entre soi » du ministre délégué. Avec quelle légitimité allons-nous donc dissoudre les partis politiques en contradiction totale avec la constitution ? Pourquoi cherchons-nous à liquider, museler alors qu’on demande simplement des réformes ? Le ministre délégué en charge des réformes politiques et du soutien au processus électoral peut-il réellement effectuer des réformes en interdisant le politique ? Soutenir un processus électoral sans les partis politiques ? Qu’adviendra-t-il de l’AIGE constituée avec des représentants des partis politiques ? Allons-nous bafouer toutes les lois du Mali ? La dérive de l’amateurisme est dangereuse, la violation de la constitution, de la charte de la transition, de la charte des partis politiques entraînerait des conséquences irréversibles dans notre pays, alors que 300 morts ont conduit au multipartisme et que les partis politiques ont d’ailleurs été parmi ceux qui ont amené le CNSP au pouvoir et sont leurs compagnons de gouvernement et de parlement», a déclaré Oumar I. Touré. Pour les partis politiques, aucun apaisement n’est superflu pour le Mali, aucune concession n’est à négliger pour le Mali. Les partis politiques du Mali exhortent leurs militantes et militants à se mobiliser. « Nous demeurons attentifs aux conclusions de la phase nationale, à partir desquelles nous établirons un calendrier d’actions. Nous réitérons notre soutien aux libertés et à la démocratie au Mali », indique Oumar I. Touré. Les partis politiques du Mali déplorent le silence du ministre délégué auprès du Premier Ministre face à leurs demandes répétées de rencontre. « Nous avons sollicité une audience auprès du Premier Ministre. Pourquoi le ministre délégué méprise-t-il à ce point les partis politiques du Mali ? Il appartient au Premier ministre et au Président de la Transition de tirer les conséquences des actes d’un ministre qui met dos à dos l’Etat et un pan aussi important de la Nation que sont les partis politiques », conclut la déclaration des partis politiques. En langue Bambara, Me Tall a fait savoir que la constitution n’est pas respectée à hauteur de souhait actuellement. Avant d’insister sur le multipartisme acté dans la constitution.

A noter que la phase nationale des consultations des forces vives de la nation sur la relecture de la charte des partis politiques se tiendra les 28 et 29 avril 2025 à Bamako et regroupera les délégués des Régions du District de Bamako et ceux des Maliens établis à l’Extérieur.

Aguibou Sogodogo

 

Source : Le Républicain

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