« Il est important qu’il y ait une mission des casques bleus en Centrafrique et plus de moyens financiers et de matériels pour pouvoir sécuriser le pays », a dit Monseigneur Dieudonné Nzapalahinga, lors d’une rencontre des leaders religieux centrafricains avec la presse nationale.
Toutefois, le prélat a indiqué que les crimes commis ne resteront pas impunis puisque les Nations unies vont envoyer des enquêteurs internationaux et que « tout sera fait pour que justice soit faite ».
L’objectif de cette conférence de presse est de faire le compte-rendu du périple des leaders religieux centrafricains en Europe, du 18 au 29 janvier derniers, en vue de la mobilisation de la communauté internationale dans la résolution dans la crise centrafricaine et de « porter un démenti à ceux que d’aucuns pensent être une guerre de religion ».
Ce périple les a conduits au Pays-Bas, Italie, à Belgique, en France et en Angleterre.
« Il est important de demander à la communauté d’aider la RCA pour pouvoir face aux besoins humanitaires, alimentaires et surtout aider les populations à se prendre en charge », a ajouté le prélat centrafricain.
La crise en Centrafrique a occasionné des déplacés internes vivant des situations dramatiques soit dans la brousse ou en plein air, à la merci des intempéries, ont relevé les religieux centrafricains.
L’épineux problème du retrait des troupes tchadiennes de la Misca a aussi été évoqué.
L’imam Oumar Kobine Layama s’est réjoui du fait que la plateforme des leaders religieux centrafricains était en avant-garde pour s’opposer au déploiement de cette troupe puisque selon l’imam « la plateforme a compris la nécessité que le contingent tchadien dans la Misca ne peut pas résoudre le problème centrafricain parce que nous, leaders religieux, sommes témoins de beaucoup de choses »
source : apa