Les Fake News sont des informations délibérément fausses, délivrées dans le but de tromper un auditoire, des informations truquées relayées sur les réseaux sociaux et par certains médias, pour qu’elles soient diffusées sur les réseaux sociaux ou reprises directement par des hommes.
Des rumeurs d’une source non fiable qui ont pour but de faire le buzz c’est-à-dire se faire remarquer par les internautes, et ça attire l’attention du public, les sujets délicats, faciles à critiquer. Ces intox sont généralement diffusés sur les réseaux sociaux et certains médias, pour attirer l’attention du public ils misent sur des sujets sensibles, politiques, économiques et souvent sur les grandes personnalités, tel que les chefs d’Etat, les écrivains, les artistes, les acteurs, les hommes politique et autres.
Le fait que les rédacteurs soient anonymes rend difficile la poursuite des sources pour calomnie. Ces désinformations prennent souvent de l’ampleur, elles attirent à la panique. Ces truquages sont généralement partagés sur Tweeter, Facebook, des sites d’informations, etc. par exemple, des photos circulaient sur internet après les élections, qu’il y’avait une guerre au Mali, et à cause de ces intox, la population malienne était paniquée.
Ces fausses informations se multiplient à l’approche des élections, certaines rumeurs ont fait savoir que la Minusma devait sécuriser la marche du 8 Juin 2018 de l’opposition. La fausse rencontre entre Macky Sall et Joseph Kabila, le journal Le Peuple d’Abord a publié le 8 juin 2018 un prétendu communiqué de la présidence sénégalaise au sujet d’une conversation entre Macky Sall et son homologue congolais, Joseph Kabila, sur la situation en RDC. Selon les auteurs de ces informations, le président sénégalais aurait conseillé à Joseph Kabila d’organiser une élection et de quitter le pouvoir.
En réalité, les deux chefs d’Etat ne s’étaient pas vus, une intox de la “twittosphère“ de l’opposition congolaise. L’un des buts des fake news est la propagation de théories du complot. Si celles-ci sont relativement discrètes dans les grands médias, elles abondent sur les réseaux sociaux, les forums. Lors de l’élection présidentielle brésilienne de 2018, des sites internet liés au candidat d’extrême droite Jair Bolsonaro propagent de nombreuses fausses nouvelles sur internet, ciblant en particulier Fernando Haddad et le parti des travailleurs. Jair Bolsonaro lui-même en propage certaines, dénonçant par exemple (l’endoctrinement des enfants à l’homosexualité orchestré par le parti des travailleurs). A la télévision brésilienne, il brandit la version portugaise du (Guide de zizi sexuel de Zep) et affirme que le livre faisait partie d’un (kit gay) diffusé dans les écoles brésiliennes pour promouvoir l’homosexualité et constituerait (une porte ouverte vers la pédophilie). Le manuel, destiné à expliquer la sexualité aux préadolescents, n’a en réalité jamais été distribué aux écoles.
Les fake news peuvent conduire à la panique, ou amener une situation politique qui dégénère. La rumeur sur la démission du Premier ministre, une certitude, le Malien est prompt en général à s’approprier une rumeur, y apporter son petit grain de sel, voir sa dose d’épices avant de passer le relai. Un migrant malien épouse une héritière suisse, ça avait tout pour être l’histoire de l’année, mais c’était de l’intox. L’information vient d’un site parodique “24jours.com“ qui avait aussi affirmé cette année qu’un migrant avait réussi en mai 2018 à rejoindre les Etats-Unis accroché à l’aile d’un avion, là encore, en bernant beaucoup d’internautes.
Internet permet de diffuser très rapidement des infos, qu’elle soit vraie ou fausse. La rumeur est devenue très facile à créer en se servant des réseaux et en ciblant les publics les plus vulnérables par ce que les plus à vouloir croire à ce qu’ils croient déjà. Et tout cela n’a rien de nouveau, depuis des siècles la calomnie, le mensonge et la rumeur sont utilisées à des fins politiques ou pour des intérêts personnel.
Sira Diarra
Source: Mali Tribune