Le Département d’Etat américain a annoncé vendredi que le secrétaire d’Etat Rex Tillerson donnera un aperçu des relations qu’il souhaite avoir entre son pays et l’Afrique avant sa tournée sur ce continent, la première depuis son arrivée en fonction.
Il a précisé que M. Tillerson, qui “entend renforcer les liens avec les partenaires africains”, détaillera cette politique à l’Université George Mason à Fairfax, près de Washington.
Le chef de la diplomatie américaine se rendra du 6 au 13 mars en Ethiopie, à Djibouti, au Kenya, au Tchad et au Nigeria.
Dans une téléconférence consacrée vendredi à cette tournée, de hauts responsables du Département d’Etat ont déclaré que celle-ci constituait “une retombée” et “une sorte de suivi” de la réunion qui avait vu M. Tillerson recevoir 37 homologues africains en novembre 2017 à Washington.
Parlant de la position américaine envers l’Afrique, les responsables ont déclaré qu’elle allait “se fonder non seulement sur le développement économique et commercial, mais aussi sur le renforcement des institutions, la gouvernance et la sécurité, ainsi que sur les droits de l’Homme”.
Cette tournée survient quelques semaines après l’émoi suscité par les propos du président américain Donald Trump qui avait qualifié de “pays de merde” des pays africains ainsi qu’Haïti et le Salvador lors d’une discussion sur l’immigration avec des parlementaires américains. Parmi les réactions, l’Union africaine a qualifié les propos de M. Trump de “scandaleux et blessants”.