La question mérite réflexion quand on sait que beaucoup de familles maliennes gardent encore les tristes séquelles de la privatisation des Sociétés et Entreprises d’Etat imposée par le FMI et la Banque Mondiale à notre pays dans les années 80 à cause de la mauvaise gouvernance. Dans cette douleur, avec l’avènement de la démocratie, le pays a connu la création d’un certain nombre d’EPA et d’EPIC pour mieux gérer les ressources de l’Etat. Cependant, au vu des lois de création et des décrets d’organisation et de fonctionnement de ces structures et, des pratiques qui se passent dans certaines de ces structures, on ne peut que perdre encore l’espoir quant à leur existence dans la durée. Ainsi, grâce aux zèles de certains cadres, favorisés par l’intransigeance de la mauvaise gouvernance dans notre pays, certaines structures sont presque devenues le patrimoine de leur/s responsable/s ou des GIE (Groupement d’Intérêts Economiques) au profit de quelques personnes avec une gestion des ressources humaines à deux vitesses.
Dans ces structures, on trouve deux types d’agents :
- Les agents dans les champs visuels des responsables, bénéficiaires de toute sorte d’avantages : formation, promotion, favoritisme, etc. ;
- Les agents indésirables soumis à des intimidations, des menaces, des mutations arbitraires, des rétrogradations, voire des situations savamment planifiées pour les pousser soit à la démission, soit au licenciement ou à la radiation pure et simple.
Que Dieu préserve le Mali. Amen
A suivre
Bakary Djan SIDIBE, Secrétaire d’administration
Source : Le Challenger