Le lundi 7 septembre 2020, le élèves étaient dans les rues de la capitale, Bamako et dans la région de Gao. Les apprenants réclament la reprise des cours et l’organisation des examens de fin d’année. Pour les élèves, pas question de parler d’une « année blanche ».
Au lendemain de l’échec des discussions entre les enseignants et le Comité National Pour le Salut du Peuple (CNSP) au sujet de l’application de l’Article 39, les enseignants ont tout simplement suspendu les activités pédagogiques qui étaient prévues pour reprendre début septembre 2020. L’année scolaire a été perturbée par la pandémie de Coronavirus mais surtout, les grèves incessantes des enseignants qui réclament la mise en œuvre immédiate de l’Article 39.
Face à la situation devenue incertaine après pratiquement cinq (5) mois sans cours, les élèves dont la reprise des cours était annoncée pour début septembre pour terminer l’année scolaire interrompue par les grèves et le COVID-19, ont réagi hier lundi à travers une manifestation dans les rues à Bamako et dans la région de Gao pour réclamer la reprise des cours et surtout l’organisation des examens. Sur les affiches tenues par les élèves, l’on pouvait lire un message tel que, « nous réclamons nos examens, non à l’année blanche ! »
A Bamako, les élèves sont allés jusqu’au ministère de l’éducation en face du PMU avant de revenir au Palais de la culture pour continuer leur réclamation, apprend-on. « On a trop travaillé, on est stressé et on veut nos examens. Pas d’année blanche ! », Crient les apprenants. A Gao, les élèves ont aussi manifesté devant le gouvernorat pour demander l’ouverture des salles de classe.
« Les élèves ont marché ce matin entre le lycée Yana Maiga et le gouvernorat pour manifester leur ras-le-bol. Ils ne veulent qu’une seule chose : regagner les classes », rapporte Gao info sur sa page Facebook.
Cependant, le 14 juin, l’ex-Président de la République, avait lors d’une rencontre au CICB annoncé la fin des tiraillements sur l’Article 39. Malheureusement, cette revendication, à ce jour n’est pas mise en application avant sa chute.
Malgré les rencontres entre les enseignants et le CNSP, on est loin du consensus. Les examens qui étaient prévus dans la suite logique de la reprise des cours en ce début du mois de septembre ont été reportés sine die sans pour autant annoncer de nouvelles dates. Ce, alors que le temps passe et la probabilité d’une « année blanche » est très élevée. C’est ce qui fait réagir les apprenants. Notons que (…)
RETROUVEZ L’INTEGRALITE DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU MARDIDI 08 SEPTEMBRE 2020
KADOASSO I.
NOUVEL HORIZON