Alors que notre pays traverse une période difficile et qu’on cherche à mettre en place une transition acceptable pour répondre aux aspirations des Maliens, plusieurs rumeurs faisant état de dissensions entre le Mouvement du 5 Juin-Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP), acteur majeur de la révolution, et le Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP). Pour éclaircir les choses, M. Issa Kaou N’Djim de la CMAS et membre du M5 RFP, a donné des éclaircissements et dénoncé les vautours qui cherchent à faire capoter la révolution entre ces deux (02) mouvements.
Ainsi, à travers une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, Issa Kaou N’Djim, leader du Mouvement du 5 Juin-Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) a rappelé que le M5-RFP a enclenché cette lutte uniquement pour un changement de gouvernance car, selon lui, « notre pays était mal géré par le président déchu et son régime ». Suite à cela, ajoute-t-il, « les militaires sont venu parachever notre lutte pour mettre fin son régime ».
Aussi, beaucoup vont penser qu’après la chute d’Ibrahim Boubacar Kéita, il y’a des gens qui seront écartés, des gens feront des surenchères, pour lui, il est important que les maliens abandonnent ces histoires pour établir la vérité historique.
En parlant des dissensions entre le Mouvement du 5 Juin-Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) et le comité National pour le Salut du Peuple (CNSP), le Coordinateur Général de la Coordination des Mouvements, Associations et Sympathisants de l’Imam Mahmoud Dicko (CMAS) dira qu’au Mali, tout ce que les gens peuvent faire, c’est de diviser pour mieux régner ou pour faire échouer. Mais, signale-t-il, les militaires (CNSP) sont des Maliens comme tous les autres qui ont d’ailleurs pris des risques qui pouvaient les conduire à des arrestations voire même, être tués au cours de cette mutinerie et personne ne peut contester cette légitimé.
« Ce que les gens veulent confirmer est loin d’être une vérité, il n y’a rien entre le M5-RFP et le CNSP », a-t-il démenti. D’ailleurs, (…)
RETROUVEZ L’INTEGRALITE DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU MARDIDI 08 SEPTEMBRE 2020
Abdoul Karim SANOGO
NOUVEL HORIZON