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Les coups d’Etat sont-ils la solution ?

Faut commencer à réfléchir sérieusement sur comment gérer l’Afrique avec les militaires au pouvoir ? Sur les réseaux sociaux, on est tenté de répondre à l’affirmative. Une chose est sûre, le phénomène a tendance à s’étendre et devenir la norme là où les politiciens ne respectent pas la Constitution, le peuple, les lois, les règles. C’est ainsi que le nouveau coup d’Etat, à l’exception de quelques internautes, est plébiscité sur la toile. C’est le débat de votre Facebookan du jour !

 

Durée Éternelle : Assimi Goïta (Mali), Doumbouya (Guinée), Henri (Burkina Faso) vous êtes les soldats qui combattent pour l’Afrique. Transmettez votre courage, votre dévotion, votre loyauté envers le peuple africain aux autres pays africains ou règne la marionnette de la France.
Cher militaire, vous faites face à la mort chaque jour que vous portez ce treillis militaire à la maison comme au service. On vous livre comme appât à la mort chaque jour. Le peuple africain vous soutient et le peuple africain soutient tous les militaires au pouvoir.
À vous les présidents manipulés par la France. À vous les présidents qui passent en premier les intérêts de la France avant tout. À vous les présidents africains qui sacrifient le pauvre peuple et nos soldats.
Je vous dis ceci, même si vous mettez votre épouse ou votre frère jumeau avec qui vous avez signé un pacte de loyauté, ils finiront par vous renverser. Aujourd’hui les militaires ne prennent plus le pouvoir pour l’argent mais pour un changement radical.
Chers présidents gouvernés bien et le peuple sera derrière vous comme un seul homme, mais décevez le peuple et corrompez l’armée jusqu’à ce qu’il y ait un homme du peuple pour vous renverser. Je vous rappelle que toutes les marionnettes et tous les dictateurs ont toujours un jour sombre. Ça finit toujours un jour et mal. Tu feras pipi dans culotte comme un bébé, c’est là tu sauras que rien n’est éternelle, aucun pouvoir n’est éternel. Respéctez-vous, et le peuple sera pour vous.
Toute l’Afrique, un seul homme.

Marius Autorité Commissaire : mais on aurait autant parlé de la démocratie, l’Afrique a perdu l’éclat de la démocratie, pour accéder au pouvoir, il faut une action militaire. C’est la mauvaise manière de prendre le pouvoir, quand on est militaire. C’est pour la sécurité de l’intégrité nationale et non pour le pouvoir. En démocratie, le pourvoir est pour le peuple. On aura tout vue pauvre Afrique, on a que le goût du pouvoir.

Bayeto Morgan De Bonsu : faux, pour l’instant le président Roch est encore au pouvoir. Sa garde est assurée depuis quelques mois par la gendarmerie. Il aurait une discussion encore avec la gendarmerie qui est pour l’instant opposée à un coup de force, mais la situation reste relativement volatile.

Mambo Le Chanceux : quand il pleut à Ouagadougou, c’est que Abidjan est mouillé. Ça tremble…

Naminata Karaboue : On attend la fin du film même, la Guinée qui a commencé n’a rien créé depuis lors. On attend de voir ce que vous pouvez faire sans ces pays colonisateurs. Parce qu’il ne faut pas faire un coup d’Etat parce qu’on a l’envie.

Sarah Coulibaly : Tout le Sahel a besoin de présidents militaires aujourd’hui pour combattre ces terroristes que l’Occident a créé sous Sarkozy et nourrit par Macron. On parlera de démocratie après. Les militaires ont trop souffert.

Salim Mido Kanate : à chaque coup d’État, c’est le pays qui recule de 10 ans. Quand ça ne va pas, on s’assoit et on discute. C’est vrai que nos politiciens sont des marionnettes, mais est-ce la solution à nos souffrances si celui qui vient par les armes ne connait rien en politique ?

Meddy Bakayoko : c’est en Afrique qu’on voit des gens qui se disent intellectuels féliciter un coup d’Etat, en avançant toujours des prétextes bidons, ok c’est cool.

Lacina Diabagaté : bien vrai que nos politiciens se jouent de nous mais je ne pense pas que le pouvoir militaire soit une solution réelle de stabilité et de développement dans un pays. Regardons par le passé, tous ces pays qui ont connu des coups d’État n’ont jamais eu une évolution réelle, Guinée de Sékou Touré, le Mali de Modibo Keita. Réfléchissons.

Javanos Vladimir : l’Afrique de l’ouest avez-vous quel problème, c’est très honteux. Trois coups d’État dans 3 Pays voisins ; dans un an. Vraiment, vous les militaires de ces trois pays changés votre idée de compétition à faire le coup de temps.

Koné Babty Dah : bizarre. Il y a un adage maure qui dit que si tu fais grossir ton chien il finira par te dévorer. Donc, la génération terrible vient de la France.

Kasson Jean-Louis : Autant abandonner la démocratie prônée par cette même France chez elle et égaliser les coups d’État de militaires censés être les garants des institutions de nos Républiques en Afrique…
Ils me font tous vomir ces héros illégaux qui sont pourtant manipulés dans le fond par ceux qu’ils font croire qu’ils veulent combattre…
Les djihadistes ne fabriquent pas d’armes, mais se font armer par les fabricants d’armes…
Les coups d’État qui endeuillent le peuple et retardent le développement de nos Etats africains ne peuvent être que commandités par des gens qui ne s’apparentent guère à ce peuple et qui ne pensent qu’à des intérêts personnels au détriment du développement de nos nations.
Nous plaignons juste ces pauvres fils d’Afrique qui sont commis à son éventrement.
Sinon, comment comprendre qu’on endeuille un peuple et retarde le dynamisme de son pays pour revenir prôner le bonheur de ce même peuple et le développement de son pays ?
Si vous ne savez pas faire la politique, n’en faites pas !
Le pouvoir d’État se gagne par la lutte des arguments et non celle des armes…

Guillaume Iyadjemi : dites à la CEDEAO, voilà le résultat de leurs sanctions. La diagonale Guinée-Mali-Burkina-Faso est tracée. Vive l’Afrique débarrassée des traîtres mal élus qui bradent les intérêts des peuples africains.

N’da Valentin Assielou : la place des militaires se trouve dans les casernes. Quand les militaires s’invitent dans la politique, ce sont les morts à n’en point finir. C’est le peuple qui donne sa confiance à travers le vote. Il peut ne pas renouveler sa confiance à la fin du mandat d’une équipe.

Titanji Ngouh : c’est la conséquence de 72 ans de l’omniprésence de la France dans ces pays de la zone CFA. Ce que nous subissions aujourd’hui va continuer tant que le Peuple n’aura pas fait librement le choix de ses dirigeants. MERCI.

Source : Info-Matin

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