» A cœur vaillant rien d’impossible, d’aucun risque de se tromper «
A 37ans, Ibrahim Wattara dit IB pour les intimes est un homme bien connu dans le milieux du journalisme et de la communication pour son professionnalisme, son courage et sa détermination. Exerçant le journalisme depuis bientôt huit ans, IB est titulaire d’un master II en journalisme-communication. A ce titre, il débute sa carrière dans une radio privée de la place. Un an plus tard, il décide de faire la presse écrite, c’est ainsi qu’il rejoint l’hebdomadaire La Révélation pour être davantage sur le terrain.
Ibrahim est avant tout un journaliste reporter de terrain, il va à la recherche de l’information. C’est ainsi que le 23 janvier 2012, IB décide d’aller à la rencontre des Jihadistes à Diabaly. Il sera ainsi le premier journaliste à réaliser les vidéos des premières frappes de l’aviation française dans cette localité. La diffusion de ces images sur les grandes chaines de télévision comme TFI et France 24 a donné une lueur d’espoir au peuple malien mais aussi aux amis du Mali. Pour informer l’opinion nationale et internationale, Wattara a passé deux jours avec les islamistes au péril de sa vie à la recherche de l’information.
Au cœur des événements de mars 2012, sous les balles des mutins, IB sera le premier journaliste à réaliser l’interview du chef de la junte. Il était encore en reportage avec des journalistes allemands à Kidal lorsque la rébellion de 2006 battait son plein. En 2011, Wattara crée son propre canard « Le Prestige News « , l’info au cœur de la société. La même année, il lance l’agence de communication IMEDIACOM.
Il a été récompensé par les organisateurs du Tamani d’Or comme étant le journaliste ayant oeuvré pour la paix et la réconciliation. Très ému après son sacre, IB a juste prononcé humblement un mot : » A cœur vaillant rien d’impossible, d’aucun risque de se tromper « . Avant de conclure par une message d’encouragement à tous les confrères qui se battent nuit et jour pour le retour de la paix, de la reconciliation nation et surtout de la cohésion sociale.
SOURCE: Bamako Hebdo du 4 oct 2014.