La mutinerie est conduite par plusieurs hauts gradés de l’Armée. Parmi ceux-ci, l’on retient le nom du Colonel Malick Diaw, qui passe pour être le meneur de ce mouvement d’humeur des militaires. Cet officier est réputé très proche du Général Moussa Sinko Coulibaly. Il se murmure que c’est lui qui devait être déployé au nord après le massacre des militaires d’Agulehok en remplacement du Capitaine Sékou Traoré (qui avait trouvé la mort avec plusieurs dizaines d’autres de ses compagnons).
L’on retrouve également parmi les mutins, le Colonel Sadio Camara, un ancien du Prytanée militaire de Kati. Il est rentré récemment d’une formation en Russie. Ce proche de Amadou Haya Sanogo est considéré comme l’un des bras droit du meneur de la mutinerie. Il s’y ajoute le Général Cheick Fantamady Dembélé, l’ancien directeur de l’Ecole Alioune Blondin Bèye, un ami du Général Sinko qu’il a d’ailleurs remplacé à la tête de cette école. Plusieurs autres officiers et des soldats de rang issus de divers corps de l’armée ont rejoint les mutins.
Source : l’Indépendant