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Les chefs d’État du G7 lors de la rencontre avec leurs homologues africains : « Avoir accès à une connexion internet sûre et stable est essentiel pour réduire la fracture numérique et les inégalités. »

Au sommet des sept grands pays les plus industrialisés du monde regroupés sous le nom du G7, certains chefs d’État africains y ont pris part. Il s’agit de celui de l’Égypte, du Rwanda, de l’Afrique du Sud, du Sénégal et du Burkina Faso. À l’ordre du jour, les difficultés de l’Afrique et comment en sortir.

 

Le partenariat pour le Sahel, la promotion de l’entrepreneuriat féminin en Afrique, la transformation numérique en Afrique, la transparence des marchés publics et la lutte conjointe contre la corruption sont entre autres les grandes problématiques sur la table lors de la rencontre entre des chefs d’État africains et ceux du G7 durant le week-end dernier.

Promouvoir l’entrepreneuriat féminin

Pour que puissent régner la paix et la sécurité en Afrique, les chefs d’État du G7 ont salué le partenariat pour le Sahel ainsi que l’initiative du Japon et du Canada de rejoindre l’Alliance Sahel. Ils trouvent nécessaire le règne d’un véritable partenariat entre le G7 et l’Afrique pour la résolution des difficultés de ce continent.

En termes de promotion de l’entrepreneuriat féminin, ces chefs d’État invitent à mettre fin à toutes les formes de discrimination tout en brisant les barrières qui empêchent une pleine autonomisation économique des femmes. Pour assurer un meilleur avenir au continent africain, ils trouvent plus qu’urgent de réserver une place aux femmes dans le système de reproduction économique. « Promouvoir l’entrepreneuriat féminin est une priorité pour chacun d’entre nous », ont-ils indiqué. Comme explication, les chefs d’État du G7 précisent : « Les entrepreneuses africaines jouent un rôle moteur essentiel en faveur d’une croissance économique durable et d’une prospérité généralisée et bénéficiant à tous. »

Ils ont saisi cette occasion pour demander aux investisseurs de porter plus le regard sur les femmes entrepreneuses en termes de financement. Tout d’abord, ils ont demandé à développer l’Initiative pour favoriser l’accès des femmes au financement en Afrique (AFAWA).

Découdre avec les fractures numériques

Ce n’est pas tout. Comme autre domaine ayant été dans les viseurs de ces chefs d’État, nous avons la question du numérique. Ils demandent à résoudre les fractures numériques en Afrique parce que le domaine est plein de promesses. « La transformation numérique pourrait changer la donne pour le continent africain », ont-ils expliqué avant de continuer en précisant : « Elle représente l’occasion de dynamiser la croissance économique et l’industrialisation, de réduire la pauvreté et d’améliorer la vie des populations. »

Le numérique est un domaine prometteur qui pourra contribuer au développement de l’Afrique, précisent-ils. Pour y arriver, il faut améliorer l’accès à la connexion : « Avoir accès à une connexion internet sûre et stable est essentiel pour réduire la fracture numérique et les inégalités. » A leurs dires, ils mettent tous les moyens en place pour lutter contre les fractures numériques et promouvoir la transformation numérique en Afrique.

La transparence des marchés publics

Pour lutter contre la corruption qui constitue un handicap au développement en Afrique, les chefs d’État du G7 demandent plus de transparences afin d’améliorer le secteur des affaires et des investissements en Afrique. Pour y arriver, ils entendent mettre à contribution les banques multilatérales de développement et les autres institutions financières de développement. « Nous sommes fermement  convaincus que l’amélioration de la transparence et l’élimination de la corruption sont des difficultés communes à toutes les sociétés et les économies et sont essentielles pour renforcer la confiance dans nos institutions», expliquent-ils.

Sécurité au Sahel 

« Nous rappelons la nécessité pour toutes les parties prenantes d’intensifier leurs actions ainsi que de les coordonner et de les mettre en cohérence le cas échéant avec les priorités de la stratégie du G5 Sahel pour la sécurité et le développement, en gardant à l’esprit la nécessaire articulation entre action humanitaire, développement et recherche de la paix », invitent-ils. Dans cette dynamique, ils félicitent le lancement du « Partenariat pour la sécurité et la stabilité au Sahel ». Conscients des différentes menaces qui pèsent sur les pays du Sahel, ces chefs d’État ont donné leur engagement à appuyer le G5 Sahel dans son combat notamment en accentuant la présence de l’État dans toutes les zones, à bannir les inégalités hommes-femmes ainsi qu’à tous les facteurs d’exclusion. « En tant que G7, nous agirons avec les Nations Unies et INTERPOL pour aider de manière adéquate les pays du G5 à renforcer l’efficacité de leurs capacités de police et de défense », ont-ils promis.

S’agissant de la fermeture des classes qui empêche trois millions d’enfants d’aller à l’école primaire, le G7 entend venir en aide aux pays du Sahel dans ce cadre également. Avant, ils demandent aux pays du G5 Sahel d’améliorer leur système d’éducation : « Nous encourageons les pays du G5 Sahel à agir pour améliorer les systèmes et les politiques d’éducation, en mettant l’accent sur l’égalité entre les femmes et les hommes, qui demeure une nécessité impérieuse ».

F. TOGOLA

Source : Le Pays

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