« En tant qu’étudiants en journalisme et communication en fin de cycle, nous observons le délestage électrique intensif avec une inquiétude grandissante. Ce phénomène, symptomatique d’une crise énergétique profonde, nous rappelle l’urgence de mettre en place des politiques énergétiques responsables et durables. Nous sommes conscients que notre futur métier exige une compréhension approfondie de ces enjeux et une capacité à diffuser l’information de manière objective et constructive afin de sensibiliser le public et de favoriser l’engagement citoyen. Face à cette situation, nous appelons les autorités compétentes à prendre des mesures concrètes et audacieuses pour garantir un accès fiable à l’électricité, promouvoir les énergies renouvelables et investir dans des solutions innovantes pour répondre aux besoins énergétiques de la population tout en préservant l’environnement. »
Abdoulaye Coulibaly : (animateur socio-éducatif)
« C’est un problème très complexe qui s’aggrave de jour en jour. Pour moi, c’est bien normal car le problème est très profond, il faut de la patience. Je suis conscient des dégâts qu’il cause chaque jour que Dieu fait. Le chômage de beaucoup est lié à ce problème d’électricité. Mais nous espérons bien une amélioration sinon une solution le plus vite possible ».
Harouna Guindo : (artiste slameur)
« Les délestages intempestifs sont vraiment un problème qui nous empêche de travailler, même de nous reposer. Ce n’est pas vraiment l’idéal. Je pense que les autorités devraient tout mettre en place dans les plus brefs délais pour soulager le peuple malien de ce mal ».
Housseyni Cissé : (journaliste en formation)
« Ce n’est déjà pas bien pour un pays comme le Mali, déjà en insécurité. Pour moi, il faut que les autorités trouvent très vite une solution. Il y a souvent des quartiers qui peuvent faire plus de 24 heures sans électricité et quand l’électricité vient, c’est pour deux heures maximum ».
Propos recueillis par
Geneviève Nedounbayel Nonyo
Source: Mali Tribune