Nos compatriotes vivant hors du pays n’ont cessé de vivre l’enfer, sous le regard méprisant du Haut Conseil des Maliens de l’Exterieur porté par Habib Sylla.Mais au fil des années, cette association (HCME) manipulée, politisée et répugnée, s’est retrouvée dans le gouffre abyssal d’une légitimité qui lui échappe naturellement. En effet, de l’intérieur comme de l’extérieur, un Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne (CSDM) a conquis le cœur des expatriés fortement opprimés et superbement abandonnés aux pays et adeptes de la maltraitance.
Pour remettre ces « soldats de l’économie » en selle, restaurer leur dignité et préserver leurs droits, Mohamed Chérif Haïdara et plusieurs compatriotes soucieux de la stabilité de maliens établis à l’extérieur, ont bousculé les barrières du sacrifice afin de servir les intérêts des maliens.
La question de légitimité des deux associations (HCME et CSDM) ne souffrent d’aucune légitimité. Le Triumvirat les a reçues toutes les deux, ce qui atteste, dans un reportage de la chaîne nationale, que CSDM et HCME représentent des maliens au nom de la société civile. « Nous avons déjà adhéré à ce dialogue, nous allons mettre toute notre contribution pour que ce dialogue puisse réussir parce que l’intérêt de notre pays », a affirmé Habib Sylla lors de leur rencontre avec le triumvirat.
Le même jour, à la même place, le CSDM, conduit par Mohamed Chérif Haïdara : « On est venus les écouter, ils nous ont donné des directives. Ils nous ont dit clairement ce qu’ils attendent de la Diaspora malienne, du CSDM précisément. Nous avons bien compris, il y aura une commission qui sera mise en place où le CSDM participera en tant que membre » avait expliqué le président du CSDM.
Il est évident que la posture de Mohmed Chérif Haïdara et le CSDM paraît à la fois rassurante et inquiétante. Il a fortement contribué à la décrispation politique et serait depuis quelques semaines dans une dynamique d’échanger avec le HCME avec lequel des aspirations pourraient être commune.
Entre ces deux associations, si l’une est passive, l’autre est active, avec des forums, des consultations et des propositions qui ne sauraient taire ni légalité ni légitimité.
Source : Figaro Mali