Les yeux sont désormais rivés sur la Cour constitutionnelle qui est l’organe détenant le dernier mot après les élections en République du Mali. Sa décision est censée être irrévocable, dont dans une élection pareille dans un pays où les crises ne font que s’accroître, réfléchir à deux fois, vaut mieux. Le pire est à éviter, une crise post-électorale ne fera qu’augmenter les dérives de notre pays. Primo, la sécurité est sur son paroxysme malgré la main tendue du président de la République au chef des djihadistes, qui avait conditionné la trêve par le retrait des troupes étrangères sur notre sol. Et depuis, rien à faire. Les choses restent au point mortes. Deuxio, les grèves qui ont engorgé le pays ont laissé des traces dans les esprits des gens. Tous les secteurs du pays étaient partants pour la grogne sociale et maintenant, la plus persistante c’est le cas des enseignants qui sont restés pendant des mois sans toucher à leurs salaires nets, et un trouble de plus après la décision de la cour ne fera qu’accentuer les problèmes du pays. Trio, les élections législatives se sont déroulées dans un engouement très particulier, la progression de la pandémie du coronavirus a été très dominant dans ces élections des candidats ont été déclaré positif à la maladie, et certains risqueraient de manque à la rentrée parlementaire 2020, si toute fois ils sont vraiment déclarés positif au covi19, car d’autres pourraient s’asservir pour des motifs publicitaires. Entre-temps, les candidats vainqueurs se frottent les mains en attendant la décision de la cour constitutionnelle. Les rumeurs d’un soulèvement populaire s’éparpillent dans les coins comme une traînée de poudre, il ne reste qu’attendre la décision de la présidente de la cour constitutionnelle pour avoir la réaction des uns et des autres. Encore une fois, notre pays serait entre les mains de la cour constitutionnelle, de sa présidente.
À suivre
Lansine Coulibaly