Les populations de la région de Kayes se sont rendues, dimanche, dans les urnes pour élire leurs députés au cours d’un scrutin qui se déroule au moment où le pays est sous couvre-feu à cause de la pandémie du coronavirus.
Au Centre du Groupe scolaire Khasso2 où le gouverneur de Kayes, l’inspecteur général Mahamadou Zoumana Sidibé, a voté, comme partout dans la région, les élections ont débuté dans le calme.
L’Etat a pris des mesures sanitaires afin de protéger les citoyens contre cette pandémie. Cependant, les dispositifs sanitaires n’existent pas dans tous les Centres de vote de Kayes.
Mais à Légal-Ségou, les électeurs et électrices étaient servis en bavette (cache-nez), dès l’entrée de leur centre. « Nous demandons d’abord aux gens de sortir et de respecter les consignes sanitaires avant et après le vote. Ce qui est très important pour nous », a déclaré le gouverneur.
Les présidents de certains bureaux de vote n’ont pas répondu à l’appel.
Dans la cité des rails, il y a peu d’engouement autour de ce scrutin.
Le vote s’est également bien déroulé à Khouloum, une commune rurale du cercle de Kayes.
« Il y a peu d’affluence car, les gens ont peur du COVID-19. Les électeurs viennent au compte-gouttes. Nous avons reçu tous les matériels électoraux et les dispositifs sanitaires pour la tenue du scrutin. Les gens lavent leurs mains avec le gel hydro alcoolique avant et après le vote », a indiqué Habib Sissoko, le maire de la commune rurale de Kassama (cercle de Kéniéba) que nous avons joint au téléphone.
« Vers 11h, le total de votants des trois bureaux de vote est de 257 sur 1 181 votants soit 21.76%. Mais, les électeurs viennent petit à petit », a indiqué à l’AMAP un électeur du village de Faléa, chef-lieu de la commune rurale de Faléa, (Kéniéba).
BMS/MD
(AMAP)