Sous son impulsion, le cimentière des initiatives et autres opportunités d’emploi des jeunes n’a plus d’espace. Ce qui explique bien peut-être la demande du gouvernement au gouverneur de Tombouctou, sa ville natale, pour trouver de l’espace en vue d’enterrer des projets d’emplois des jeunes. Pourtant, elle dit à qui veut entendre qu’elle est de passage. Une passagère insouciante. Mère de famille, son passage devient un calvaire pour l’emploi des jeunes. À sa suite on dénombre les tombes et les cadavres des projets SITA, le projet La marche vers l’emploi agricole. On en oublie volontiers. Et dire que de par son habillement éternel, on la croit venir de la Mecque, avec une irresponsabilité cachée dans une peur. Une peur bleue qu’elle dégage toujours, pour mieux se servir du Mali, promouvoir les siens : arabes et autres opportunistes des cadres du COREN.
«Nous sommes de passage, on ne peut pas tout faire», clame partout, Dr. Diallo Deidia Mahamane Kattra, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, avec son sourire de peur, d’hypocrite sur ses lèvres. Eternellement angoissée, on ne sait pourquoi, Deidia, ma Tante et hé oui, leader du Mnla du Sud, est à éviter. Sa peur et son angoisse constituent des vraies qualités des leaders du Mnla-Sud, capables de tout. Spécialiste de vente de médicaments et de gestion de stocks du même produit, Deidia doit rendre grâce à Allah et à la crise malienne. Une crise dont elle profite, priant toujours le bon Dieu pour qu’elle perdure. Le temps pour elle de préparer d’autres salons pour mettre sur le podium les siens.
Comme quoi porter la peur en elle ne l’empêche pas de piller le Mali. De là, à assassiner les initiatives d’emploi des jeunes, Deidia s’emballe plus vite. Point d’étonnant pour la ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, elle qui est toujours au cœur des œuvres de bienfaisance pour mieux tromper. Détourner les regards
Tenez-le pour dit. Avec Madame la ministre, l’Emploi restera sens dessus-dessous. Quoi de plus normal, car elle est de passage. «Nous sommes de passage, on ne peut pas tout faire», telle est sa phrase célèbre, avec toujours un sourire de peur sur ses lèvres, éternellement angoissée on ne sait pourquoi ? Elle doit rendre grâce à Allah et à la crise malienne. Et elle sait pourquoi.
Née en 1957 à Tombouctou, Diallo Deidia Mahamane Kattra est dans le gouvernement depuis le 20 août 2012. Bientôt un an, toujours irresponsable, végétant entre hésitation et prise de décision. Pourtant, Dr en pharmacie, elle a servi à la Pharmacie populaire du Mali, comme chef de division et ancienne présidente de l’Ordre des pharmaciens du Mali. Deida milite dans beaucoup d’associations de bienfaisance.
Mme Diallo Deidia Mahamane Katra fait comme si elle a peur. Une peur bleue qui ne l’empêche pas de nommer des cadres opportunistes du COREN. Son cabinet en est le nid, avec une forte dose d’arabes. Toujours habillée comme une pèlerine revenue de la Mecque, elle travaille comme une inconnue dans le monde de la formation professionnelle. Détrompez-vous, sa touche est perceptible au niveau de toutes les structures rattachées à son département. Celles qui ont surtout des budgets consistants.
Deidia au ministère de l’Emploi, c’est bonjour le décès d’emplois, avec comme prière la galère des jeunes. SITA, le projet La marche vers l’emploi agricole. On en oublie volontiers. Madame la ministre ne sait même pas où se trouvent les champs sur lesquels l’APEJ a installé des jeunes. On appelle ça le mépris pour l’emploi au nom duquel elle s’empresse de tenir un salon pour se montrer et faire monter les siens arabes sur le podium ; un salon de l’emploi pour se moquer des jeunes chômeurs, et autres demandeurs d’emplois. Madame a eu le culot de donner un stand aux jeunes arabes dans ce salon, un stand visible parce que ce sont les parents du ministre. Sacrée Deida ! Quelle thérapie pour l’emploi des jeunes. Une vraie doctoresse celle- là !
Seulement voilà : Madame «Nous sommes de passage» sait-elle que l’emploi et la formation professionnelle constituent des leviers pour notre pays ? Que fait Deidia face au mouvement des jeunes stagiaires de l’APEJ ? Eux qui se sont constitués en association pour augmenter leur galère, car devenant des interlocuteurs infréquentables. Deidia ne fait absolument rien. Ou plutôt, elle s’active à réconcilier Dioucounda Traoré et Mme Maïga Sina Demba. Le premier sait ce dont la seconde est capable politiquement sur le terrain et, a donc boudé la cérémonie d’ouverture du salon de l’emploi des jeunes, sous l’égide de l’APEJ avec comme directrice Sina Demba.
Piètre négociatrice sociale, Deidia sait se contenter du stand des jeunes arabes, ses parents. Le stand le plus exposé. Les Services publics de l’Emploi (SPE) et leurs partenaires ont mis en œuvre de 2003 à 2004 des activités de promotion d’emploi à travers : le développement des emplois salariés par la mise en relation des offres et demandes d’emplois et l’intensification des stages de qualification des jeunes ; l’appui aux jeunes promoteurs d’entreprises. Des projets qui ne font l’objet d’aucun suivi de la part du département dirigé par Deidia. Pourtant lesdits projets devraient combler le manque d’expérience des jeunes diplômés, en vue de les rendre plus compétitifs sur le marché de l’emploi. Deidia et le suivi ne font pas bon ménage. Ce qui se comprend ; elle qui a toujours souhaité que l’acheteur malade revienne toujours avec une ordonnance, n’a vraiment pas intérêt à connaître le mot suivi et à y accorder une importance. Cela ne se fait pas. Sacrée Deidia
Mieux, on se demande si l’actuelle ministre a connaissance du Programme Emploi-Jeunes (PEJ), de la promotion de l’approche Haute Intensité de Main d’Œuvre (HIMO). Des programmes de promotion d’emplois urbain et rural mis en œuvre, sans oublier le Programme Multisectoriel d’Investissements à fort coefficient d’emploi en milieu rural, et du PILE (Programme d’Initiatives Locales pour l’Emploi en milieu urbain).
Aujourd’hui plus de 500 jeunes ont été chassés de leurs champs, lesquels ont été donnés aux administrateurs dans la zone de Ké-Macina. Un projet qui avait bien débuté avec 48 jeunes ruraux, dotés en équipements agricoles et installés. Ces 48 jeunes avaient donné satisfaction, jusqu’à ce que le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle prévoie à court terme la construction de magasins de stockage et la promotion de la transformation des produits agricoles. À moyen terme, elle se fixe comme objectif d’aménager 500 ha et d’installer 100 jeunes par an. Sans oublier des milliers de jeunes et entrepreneurs qui courent auprès du FARE, de l’ANPE et de l’APEJ, sans succès de financement. Bien souvent ces structures ne répondent pas favorablement, encore moins défavorablement aux correspondances. Ne comptez surtout pas sur Deidia, Madame la ministre, pour répondre aux jeunes. Car elle a peur.
Deidia, ma Tante, fuit la réalité de son département pour se consacrer aux cérémonies sans lendemain, pour les jeunes en quête de qualification et d’emploi. Le salon de l’emploi organisé la semaine passée est une insulte aux jeunes diplômés chômeurs, car ce salon n’est plus ou moins que pour faire de la publicité, autour des structures que les Maliens connaissent et savent ce qu’elles font. Sauf qu’elles ne parviennent plus à répondre aux besoins réels des Maliens. Elles profitent plutôt aux seuls agents et leurs alliés, sans quoi aucune d’entre elles ne peut nous présenter un rapport incontestable.
Deidia, la ministre a instruit le copinage, le cousinage, l’escroquerie et le laisser-aller dans le secteur de l’emploi au Mali. Et si Deidia veut faire du sérieux, qu’elle commence un travail sur le terrain, là où il y a les projets et autres financements de ses structures. Mais que non, elle a plutôt la bouche de ses conseillers, champions en mensonges. Oui, le salon va si bien à Deidia : Salon d’emploi au Centre international de conférence de Bamako ; Salon de l’Office du Niger ; Salon des transformatrices à Sikasso, Ségou, Kayes.
Deidia peut même commencer sa supervision auprès de sa porte à Badiane I, où se trouvent justement le projet des travaux d’assainissement et la réhabilitation des infrastructures, qui a permis la création de 49 emplois journaliers rémunérés. Deidia, ma Tante, a été vue dans les camps de jeunesse à Touchota (Région de Kayes), Soufroulaye (Région de Mopti), on veut la voir ailleurs. Merci pour les discours qui ne nourrissent pas. L’emploi, c’est la dignité.
Actuellement, les activités de formation professionnelle sont tellement diversifiées et disparates, qu’il est pratiquement impossible d’être exhaustif dans une évaluation qui chercherait à faire le point de la question. Sans quoi, tous les Maliens savent que le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle est composé des DNE, DNFP, ANPE, APEJ, FARE, FAFPA, Réseau des UFAE Formation professionnelle perçue aujourd’hui par les acteurs du marché du travail comme un investissement, un fait attesté par l’engouement des artisans et de leur organisation pour suivre et participer aux actions de leur promotion. Pas de perspective, encore moins de résultat.
Il y a une insuffisance dans la mise en œuvre effective des politiques et programmes d’emplois ; faible capacité des acteurs du marché du travail ; faible coordination des interventions des différentes structures en charge de l’emploi et de la formation professionnelle ; difficulté de mobilisation des ressources pour le financement de la formation professionnelle. À la lumière des constats établis et dans la perspective de la promotion du travail décent dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, il serait souhaitable de renforcer les politiques et programmes en matière de création d’emploi, notamment pour les jeunes. La création de l’APEJ est un début de solution et mérite d’être soutenue. Mais il faudra plus. Ce qui est au-dessus des forces de Deidia.
Leader du Mnla-Sud, elle ambitionne de tuer les emplois des jeunes, préparant ainsi la relève aux vaillants combattants du Mnla du Nord. On comprend maintenant, pourquoi Deidia est toujours angoissée. Car elle a pleinement conscience que ce qu’elle fait n’est pas bon pour le pays. Mais fidèle aux préceptes du Mnla-Sud, elle ne peut faire autrement. Il est vraiment temps pour Deidia, ma Tante, de se regarder dans une glace, autre que celle de ses salons.
Bekaye DEMBELE