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Le souratoul-boubeye a fait pschitt !

Pour faire partir Boubeye, certains leaders religieux vont jusqu’à inventer une sourate : le souratoul-Boubeye. Objectif : faire partir Boubeye de la Primature dans trois jours. Mais hélas !

Inventée de toutes pièces, par un groupe de leaders religieux, le 10 février dernier, au meeting animé par Mahmoud Dicko, au Stade du 26 mars, cette sourate est censée faire partir Soumeylou Boubeye Maïga de la Primature.
C’est pourquoi, elle avait été récitée dans tous les sens, sous toutes les coutures. Même en chinois.
Convaincus de l’immédiateté de ses effets, certains leaders religieux avaient prédit que le Premier ministre partirait de la Primature dans trois jours, voire moins. Car pour eux, IBK ne peut – pour être de nouveau dans leur grâce – désobéir à Bouyé et à Mahmoud Dicko, ses deux ex-futurs amis avec lesquels il est en froid depuis trois ans pour, disent-ils, « promesses non tenues ». Ils ont fait du départ de Boubeye, leur cheval de bataille
Mais trois semaines après, surprise sur …. Prise : le « Souratoul-Boubeye » n’a pas produit l’effet  escompté. Elle a fini, comme qui dirait, en eau de boudin.
Et comble de l’ironie, IBK renouvelle sa confiance en son Premier ministre.
Interrogé par les journalistes à Addis-Abeba où il participait au 32e sommet de l’Union Africaine, IBK dit n’avoir aucune raison de limoger le chef du gouvernement. Lequel, selon lui, s’est acquitté avec brio de toutes les missions qui lui ont été confiées. A commencer par l’organisation de l’élection présidentielle.
Las d’attendre le limogeage de Boubeye, Bouyé, dans son « koutouba » de vendredi dernier, disait : « Nous ne répondrons pas à Boubeye, qui prétend que si nous étions forts, lui ne sera pas à ce poste… je signale que tant j’étais avec « Ibrim » (entendez IBK), lui n’a pas été nommé Premier ministre. C’est, maintenant, que je ne suis plus avec lui (IBK) qu’il a été nommé ».
Abdication ou capitulation ? Une certitude quasi-absolue : il en faut bien plus qu’une sourate,  récitée à l’envers, pour faire partir « l’Albinos noir » de la Primature. Qui s’y frotte, s’y pique !

Oumar Babi

Source: Canard Déchainé

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