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Et si le 28 février 1978 nous était conté

Demain 28 février 2019, il y a de cela quarante et un ans ; clash au sein du CMLN avec l’arrestation de la bande des trois, à savoir, Kissima Doukara, Karim Dembele et Tiecoro Bagayoko.

Les évènements de 1968 qui ont conduit à la chute du président Modibo Kéita  avaient été menés par un groupe de jeunes officiers avec à leur tête, le lieutenant Moussa Traoré, les putschistes de l’époque vont prendre le nom de Comité Militaire de Libération Nationale  (CMLN), mettant fin au régime de Modibo Kéita. Toutes les institutions issues de 22 septembre 1960 venaient d’être suspendues. Le référendum du 2 juin 1974 a doté le Mali d’une constitution remplaçant la loi fondamentale de 1960. Le comité militaire s’était fixé comme objectif le retour du Mali à une vie constitutionnelle normale, cinq ans après ce référendum. Voilà qu’a la veille de cette date, des divergences se font sentir au sein du CMLN car il était question du retour des militaires dans les casernes et le chef de l’Etat Moussa Traoré avait envie d’accompagner les civils dans ce processus, ce qui n’était du goût de certains de ses compagnons ; ainsi la journée du 28 février 1978 marque le point de départ de la rupture entre le chef de l’Etat et ses  ‘’amis ‘’.  A l’annonce de la radio que le président Moussa va s’adresser à la nation, les populations de Bamako ont tendu les oreilles à leurs transistors radios moyens de communications de l’époque.
Au journal de Mali Actualité du soir, ce fut l’annonce de l’arrestation de Kissima Doukara, ministre de la Défense de l’intérieur et de la sécurité de Karim Dembélé, ministre des transports et travaux publiques et de Tiécoro Bagayogo, Directeur Général  des services de sécurité, suivra plus tard  d’autres arrestations dont celles du fameux Soungalo Samake, commando parachutiste et Charles Samba Sissoko, ministre des Affaires étrangères ainsi que tous les commissaires de police de Bamako et d’autres personnalités civiles.
Ils sont accusés de haute trahison, de divulgation de secret d’Etat de mensonge et de spéculations.
Ce jour, les populations de Bamako étaient en liesse, manifestant leur joie et le lendemain fut organisé un grand meeting au siège du CMLN où Moussa Traoré a eu alors le soutien populaire. Kissima et Tiécoro meurent en détention  et Karim revint de Taoudeni après avoir purgé sa peine et mourra plus tard.
En ce jour  mémorable   il faut que la  jeune génération,  se souvienne de cette période de notre histoire.

DJOULI .K

Source: Canard Déchainé

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