-En 1963, le Sénégal fut compté parmi les fondateurs-clés de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA). Sous l’impulsion des Présidents Léopold Sédar Senghor et Abdou Diouf, cet engagement panafricain n’a cessé de se consolider, et notre pays a toujours été considéré comme un militant actif de l’intégration sous-régionale. Le Président Abdoulaye Wade a maintenu cette même dynamique, en proposant dès sa nomination un plan dit Omega qui inspirera le Nepad (Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique). Avec le Président Macky Sall, le Sénégal semble marquer le pas, puisque, depuis son installation à la tête de l’Etat, le pays n’a pris aucune initiative dignedece nom, pour faire avancer l’intégration continentale, et n’a ratifié aucun des textes de l’Union africaine. A contrario, un pays comme le Mali a confirmé, continuellement, son rôle de modèle, en ratifiant et en mettent en œuvre l’essentiel des textes de notre organisation commune (15 textes ratifiés par le Mali, sur dix huit adoptés depuis la création de l’Union africaine par l’Acte constitutif du 7 novembre 2000, contre huit seulement ratifiés par le Sénégal).
En particulier, le Sénégal doit encore ratifier plusieurs textes majeurs (chartes, conventions ou protocoles), qui constituent des piliers phares du chantier de l’intégration régionale, comme:
– la charte africaine de la démocratie, des élections et de la bonne gouvernance;
– la charte africaine sur les valeurs et principes du service public et de la fonction publique ;
– la charte africaine de la statistique.
Et d’autres encore dans des domaines divers et variés.
Cette situation doit être corrigée sans tarder, en soumettant à l’Assemblée nationale, dès l’ouverture de sa prochaine Session 2014, l’ensemble des textes non encore ratifiés et en les intégrant dans le droit interne à travers des lois spécifiques.
Le même désintérêt du Sénégal pour l’intégration régionale est confirmé par le fait que notre pays ne célèbre chez lui ni le 25 mai (journée mondiale de l’Afrique qui magnifie la création de l’OUA), au contraire du Mali qui en a fait une fête officielle), ni le 9 septembre (journée de l’Union africaine).
Au total, le Sénégal perd gravement du terrain sur le chemin de l’intégration africaine et devient presque méconnaissable aux yeux de ceux qui l’ont connu auparavant comme pionnier de l’unité africaine.
En particulier, le Sénégal doit encore ratifier plusieurs textes majeurs (chartes, conventions ou protocoles), qui constituent des piliers phares du chantier de l’intégration régionale, comme:
– la charte africaine de la démocratie, des élections et de la bonne gouvernance;
– la charte africaine sur les valeurs et principes du service public et de la fonction publique ;
– la charte africaine de la statistique.
Et d’autres encore dans des domaines divers et variés.
Cette situation doit être corrigée sans tarder, en soumettant à l’Assemblée nationale, dès l’ouverture de sa prochaine Session 2014, l’ensemble des textes non encore ratifiés et en les intégrant dans le droit interne à travers des lois spécifiques.
Le même désintérêt du Sénégal pour l’intégration régionale est confirmé par le fait que notre pays ne célèbre chez lui ni le 25 mai (journée mondiale de l’Afrique qui magnifie la création de l’OUA), au contraire du Mali qui en a fait une fête officielle), ni le 9 septembre (journée de l’Union africaine).
Au total, le Sénégal perd gravement du terrain sur le chemin de l’intégration africaine et devient presque méconnaissable aux yeux de ceux qui l’ont connu auparavant comme pionnier de l’unité africaine.