Au Rwanda, les autorités espèrent mettre un terme à l’importation des semences de maïs en 2020 grâce aux efforts entrepris actuellement par l’industrie.
D’après Jean-Claude Musabyimana, secrétaire permanent au ministère de l’Agriculture, l’exécutif a lancé une stratégie visant à booster la production locale de semences hybrides de maïs, blé, soja et patate douce entre autres.
« Je pense que d’ici les deux prochaines saisons agricoles nous n’importerons plus de semences de maïs. Toutefois, cela ne signifie pas que les exploitants ne pourront pas en importer s’ils le souhaitent », indique M. Musabyimana. Cette feuille de route devrait permettre notamment de renforcer la capacité des acteurs et de résoudre les problèmes liés aux retards dans la distribution, fréquemment soulevés par les producteurs.
Elle devrait aussi contribuer à la réduction de la facture annuelle de 4 milliards de francs rwandais (4,3 millions $) consacrée aux importations de semences de blé, de maïs et de soja.
Le pays achète environ 3 000 tonnes de semences de maïs par an.