Un enseignant retraité, qui comparaît depuis lundi à Aix-en-Provence pour actes de tortures et de barbarie sur son ex-femme, a fait volte-face mardi, lui demandant “pardon” pour des violences sexuelles qu’il a mises sur le compte d’une “responsabilité partagée” du couple.
“Je regrette d’avoir été stupide” , a dit René Schembri, mettant en avant sa “pudeur”. Il avait jusqu’alors nié toute violence, notamment de nature sexuelle, sur son ex-épouse .
“On a été complices, mon épouse a dit +j’ai laissé faire”+ et dit que j’étais un homme digne”, a-t-il ajouté, en exprimant ses “regrets” et en demandant “pardon”.
“J’assume, dans l’intimité il y a eu des dérapages, des libertés”, a-t-il déclaré en demandant à nouveau “pardon à (s)es filles, à (son) ex-épouse”. “Est-ce que l’on peut comprendre que vous reconnaissez les faits pour lesquels vous comparaissez?”, lui a demandé le président Jacques Calmettes. “Pour l’essentiel, j’assume tout, il y avait une complicité”.
Colette Renault, avec laquelle il a vécu 32 ans, aurait-elle pu agir plus par crainte que plaisir?, interroge le magistrat. “Non”, a répondu, très affirmatif, M. Schembri.
L’enseignant retraité comparaît jusqu’à mercredi devant la cour d’assises des Bouches-du-Rhône pour acte de tortures et de barbarie sur sa femme, Colette.