Les résultats des essais cliniques d’une agence de lutte contre le VIH sida déroulés depuis 2013 à 2018 sur 21 communautés urbaines de Zambie et du sud Afrique sont satisfaisants. Le directeur exécutif de l’ONU sida, Michel Sidibé, s’est réjoui de la baisse de près de 30% le nombre des nouvelles infections et appelle à plus d’engagements contre cette maladie.
L’organisation onusienne de la lutte contre le VIH sida dans le monde (ONUSIDA), a annoncé mercredi, le résultat satisfaisant donné par la plus grande étude de ce type ayant duré cinq ans et couvert une population de près d’un million d’habitants. Menée sur 21 communautés urbaines en Zambie et en Afrique du Sud, des localités de l’Afrique reconnues comme ayant le plus grand nombre de personnes vivant avec le VIH sida. Cette étude a montré une baisse considérable de près de 30 % des nouvelles infections du VIH. Le directeur exécutif de l’ONU sida, Michel, dit que les résultats de cette étude renforcent l’appel déjà lancé par l’agence : « A l’augmentation du nombre d’agents de santé communautaire en Afrique ». À ses dires, cela va confirmer également le même appel pour « la nécessité d’investir davantage dans la prévention et le traitement du VIH, y compris de nouveaux outils et systèmes plus performants ». Cette étude menée sur trois groupes d’individu (ABC) aussi bien que des CD4 (cellules du système immunitaire, a permis d’obtenir des résultats encourageants dits de 90-90-90, selon l’ONU sida, c’est-à-dire 90% des personnes vivant avec le VIH connaissant leur statut, 90% des personnes connaissant leur statut séropositif ayant accès au traitement, et 90% des personnes sous traitement ayant une charge virale supprimée. Malgré cette performance continue dans les traitements, l’ONU sida rappelle qu’il n’existe toujours pas de méthodes de prévention du VIH totalement protectrice contre ce virus, d’où l’importance de la combinaison d’options de prévention qui sont : offrir à toutes les personnes vivant avec le VIH un accès immédiat à une thérapie antirétrovirale, encourager l’utilisation correcte et systématique de préservatifs masculins ou féminins, encourager des relations sexuelles commençant à un âge plus avancé, encourager les gens à avoir moins de partenaires, encourager la circoncision médicale masculine volontaire et l’utilisation de la prophylaxie ( précaution propre à se préserver d’une maladie) pré-exposition pour les personnes à risque d’infection par le VIH.
ISSA DJIGUIBA
Source: Le Pays