Bien que suscitant une cacophonie à travers le monde, le terrorisme (arabo-islamique) se limite, géographiquement, à une zone du Moyen Orient. Avec quelques poches en Afrique du Nord et subsaharienne. Des éclats çà et là en Europe Occidentale et des coups d’éclat aux USA. Toutefois, c’est sa territorialisation qui va le normaliser. La tendance actuelle étant d’occuper militairement des zones pétrolifères çà et là pour en faire des « no man’s lands », constituant des Landes Etats.
Une telle chose les obligera à créer de nouvelles frontières et nouer des relations avec le voisinage territorial. L’étape suivante sera de tenter de se faire reconnaître à l’international, donc de se normaliser. D’adopter des normes de coexistence. Cette quête territoriale qui visait, d’abord, l’Arabie Saoudite (comme nous avons eu à l’écrire dans un article précédent) demeure inchangée.
Cette donne à la base des actes guerriers commandités par Ben Laden, aujourd’hui réalisés par AL QAEDA new look, DAESH est en train d’atteindre son niveau plafond.
Pour parvenir à la création de micro-territoires qui contribueront à de légères modifications des données de la géopolitique des régions concernées. Au Moyen Orient, dans une partie de l’Afrique du Nord. Avec des ramifications autour du Lac Tchad aux contreforts du Tassilite(AZAWAD).
La création de ces micro-Etats produirait deux réalités contradictoires.
D’abord une pacification et une stabilisation nécessaire à la création d’un Etat, quelle qu’en soit sa dimension. Mais aussi, un cessez-le-feu permanent. Comme, d’ailleurs, le défunt Usama Ben Laden l’avait proposé.
C’est cela l’état du monde après la phase dite terroriste. La création de micro-Etats obéissant aux normes de DAESH ou après les séries de violence que nous connaissons va vivre une longue période de repos des guerriers. A laquelle contribuera, sans doute, le djihad sexuel tant prôné par les « Ulémas » de l’Etendard Noir.
Ahmed Khalifa NIASSE
Source: Ferloo