Les documents de programme du Brevet de Technicien Agricole (BTA) élaboré selon l’Approche Par Compétence (APC) pour les Centres d’Apprentissage Agricole (CAA) de Samanko, Samé et M’Pessoba ont été remis aux responsables concernés, hier mercredi 28 avril 2021, par le ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, M. Mahmoud Ould Mohamed, dans son Département.
Le responsable du projet «Formation Agricole pour la Sécurité Alimentaire au Mali (FASAM)», M. Daniel Campeau a précisé que ce projet se terminera dans les prochaines semaines. Selon lui, « il s’agit d’aider le Mali à avoir des cadres pouvant accompagner le secteur agricole. Pour lui, il s’agit de former des entrepreneurs de demain ».
Le responsable du Projet a insisté sur la formation complète des futurs agents. Il a apprécié la collaboration et la coordination entre les différentes parties prenantes. M. Campeau a précisé qu’ils sont satisfaits de leur accompagnement. Il a touché du doigt la révision des textes qui encadrent la Direction Nationale de l’Agriculture.
Selon le ministre Mahmoud Ould Mohamed, « l’économie malienne repose essentiellement sur le secteur Agricole qui occupe plus de 70% de la population active et contribue à hauteur de 38% au PIB (rapport CSCRP 2014).
Au Mali, 43,7 millions d’hectares sont utilisables pour l’Agriculture. Pour lui, compte tenu des énormes potentialités que recèle le secteur Agricole, les plus hautes autorités du pays ont décidé de faire de ce secteur le moteur de développement de l’économie nationale et garant de la souveraineté alimentaire dans une logique de développement durable.
Pour ce faire des politiques et lois ont été élaborées et mises en œuvre. Différents textes dans le cadre de la coopération sous régionale, régionale et internationale ont été aussi ratifiés. Il a expliqué que le secteur du développement rural a plusieurs défis à relever parmi lesquels le renforcement des capacités des acteurs du secteur occupe une place prépondérante ».
D’après le ministre Mahmoud Ould Mohamed, « l’une des conditions de base pour l’identification, la programmation et la mise en œuvre des actions de développement rural est la disponibilité de ressources humaines en quantité et en qualité suffisantes. »
Le renforcement des capacités des acteurs du secteur Agricole est assuré par un éventail assez large d’institutions publiques, parapubliques et privées intervenant à tous les niveaux (du secondaire au supérieur) et dispensant différents types de formations (diplômante et qualifiante).
Ces institutions ont certes joué et continuent de jouer un rôle déterminant dans l’atteinte des objectifs des politiques gouvernementales actuelles en matière de développement rural, mais force est de reconnaitre qu’elles ne bénéficient pas de toute l’attention qu’elles méritent en termes d’investissements pour faire face aux (…)
TOUGOUNA A. TRAORE
NOUVEL HORIZON