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Le ministre du commerce et de la concurrence : «Nous voulons maintenir le prix de la pomme de terre à 300 FCFA»

Au cours de sa visite au complexe agro-pastoral et industriel de Sotuba, le mardi dernier, le ministre du Commerce et de la Concurrence, Alhassane Ag Moussa, a déclaré que l’objectif est de maintenir le prix de la pomme de terre produite localement à 300 Fcfa à toutes les saisons au Mali.

Le ministre et sa délégation ont visité les différentes installations de l’unité, notamment, les salles de conditionnement, la chambre froide qui a une capacité de 32 000 tonnes et les bureaux.

 

Le président du conseil d’administration du complexe agro-pastoral et industriel de Sotuba, Modibo Keïta, a remercié le ministre pour sa visite. Il a souligné l’importance de la pomme de terre dans l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire surtout pendant la période de soudure. «La pomme de terre est un produit de contre-saison. Si on arrive à augmenter la production annuelle, ça permettra de réduire les problèmes d’alimentation pendant la période de soudure. Nous disposons des chambres froides pour bien conserver la pomme de terre. Cette visite du ministre nous donne la force de faire davantage», a-t-il déclaré.

 

Le ministre du Commerce et de la Concurrence s’est réjoui des réalisations du complexe agro-pastoral et industriel de Sotuba. Il a obtenu du président du conseil d’administration du complexe agro-pastoral et industriel de Sotuba, le maintien du prix du kilogramme de la pomme de terre à un niveau abordable pour les consommateurs maliens. «Pendant la période de soudure, le prix de la pomme de terre peut atteindre 500Fcfa contre 200 à 250 Fcfa, présentement. Cette année, conformément à la volonté du président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, nous voulons maintenir le prix de la pomme de terre à 300 Fcfa», a-t-il promis.

 

La production annuelle de pomme de terre du Mali a atteint 350 000 tonnes pour un besoin annuel de 400 000 tonnes. Mais 25% de cette production sont perdues faute d’infrastructures suffisantes pour la conservation.

 

Abdrahamane Diamouténé 

Le Débat

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