Le ministre de l’élevage et de la pêche, Mme Diané Mariam Koné accompagnée de ses homologues des affaires religieuses et du culte, de l’environnement et de l’assainissement étaient le week-end dernier aux abattoirs frigorifiques de Bamako et de Sabalibougou. L’objectif de cette visite était de s’enquérir des conditions d’abattage des animaux dans ces différentes structures. Au terme de ces visites, le ministre en charge des questions religieuses s’est dit rassuré sur les formalités d’abattage de ces animaux qui répondent, selon lui aux normes de l’Islam.
Les ministres lors de leurs visites aux abattoirs frigorifique de Bamako et de Sabalibougou
C’est par l’abattoir frigorifique de Bamako que les trois ministres ont entamé leur déplacement. Sur place, ils ont été accueillis par le PDG de ce service, Abdoul Wahab Monekafo qui les a conduits dans la salle d’abattage. Les visiteurs du jour ont eu droit à des explications sur les conditions d’abattage des bêtes et ont même assisté à une séance d’abattage.
De l’abattoir frigorifique de Bamako, la délégation a mis le cap sur celui de Sabalibougou. Dans cette structure, les trois ministres ont écouté les explications de l’administrateur provisoire de ce service sur les conditions d’abattage des animaux.
Au terme de ces deux visites, le ministre des affaires religieuses et du culte s’est dit satisfait des conditions d’abattage des animaux.
« A travers ces deux visites, nous sommes venus satisfaire notre curiosité pour savoir si les viandes qui proviennent de ces deux abattoirs sont halal, c’est-à-dire licites et propres à la consommation. Du point de vue de l’Islam pour que la viande soit halal, il faut certaines conditions. D’abord, l’égorgeur doit être un musulman, chrétien ou juif, en un mot un croyant qui adore Dieu. Il faut que l’animal soit posé du côté du flanc gauche et le cou faire face à la kibla c’est-à-dire à la direction de la prière. Ensuite, l’animal doit être égorgé rapidement avec un couteau tranchant et on doit le laisser refroidir avant de le dépecer. J’ai constaté que toutes ces conditions sont réunies dans les deux abattoirs que nous venons de visiter. Des constats qui me permettent de dire que les viandes qui proviennent de ces deux structures sont halal » a précisé le ministre Yacouba Traoré. Avant de condamner les abattages clandestins.
Quant au ministre de l’environnement et de l’assainissement, Ousmane Ag Rhissa, il a exprimé toute sa satisfaction quant à la prise en compte des recommandations qu’ils avaient formulées auparavant à l’endroit du responsable de l’abattoir de Sabalibougou pour l’amélioration de l’assainissement dans ce service.
Pour sa part, la ministre de l’élevage et de la pêche, Mme Diané Mariam Koné, s’est dite fière de ces nouvelles et des progrès réalisés au niveau de ces abattoirs, des progrès qui vont permettre à nos compatriotes d’avoir dans leurs assiettes de la viande propre à la consommation.
Kassoum THERA