Le ministre de la Jeunesse, de la construction citoyenne et de l’emploi, porte-parole du gouvernement, Amadou Koïta, a tenu le dimanche dernier son traditionnel briefing gouvernemental avec la presse. Au cours de cette rencontre, le porte-parole du gouvernement a rassuré les maliens qu’aucune décision n’a été prise pour le moment, concernant le processus de découpage administratif.
Le briefing portait sur trois points à savoir, la grève des magistrats, l’avant-projet de découpage administratif et le pacte pour la paix.
En ce qui concerne le projet de découpage, le ministre Koïta dira que des rumeurs, souvent des intoxications, circulent autour de ce projet. « C’est un avant-projet, une base de réflexion. Il sera soumis aux concertations régionales qui seront organisées dans toutes les régions du Mali afin d’échanger avec l’ensemble des acteurs socio-professionnels pour avoir un compromis. C’est après cela que ce sera un projet de loi qui sera examiné par le conseil des ministres, ensuite soumis à l’Assemblée Nationale. Il y aura des mécanismes de discussion avant d’arriver à la loi portant création des circonscriptions administratives au Mali. Donc, cela veut dire tout simplement qu’il ne faut pas faire d’intoxications, ni donner des informations qui ne sont pas vraies ».
Selon Amadou Koïta, le gouvernement n’a aucune volonté d’aller à un découpage qui ne sera pas le fruit d’un consensus « Il y aura des documents de base qui vont servir aux discussions, des concertations seront organisées dans toutes les régions. Aucune décision n’a été prise et aucune décision ne sera prise sans associer tous les maliens au processus parce qu’il s’agit du Mali, ce n’est qu’un avant-projet et tous les acteurs intéressés seront conviés » a rassuré le porte-parole. S’agissant de la grève des magistrats, le ministre porte-parole a déploré les conséquences de ce mouvement sur les citoyens maliens. A en croire Amadou Koïta, le pacte pour la paix n’est pas un nouvel accord mais le renouvellement des engagements des parties prenantes à aller à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger.
B D
Le challenger