«L’Islam interdit les pratiques d’homosexualité » a tranché le guide musulman, signalant que « cela attire la colère et le châtiment de Dieu » sur les auteurs de cette « déviation comportementale », se référant à l’histoire des peuples qui ont été châtiés par Dieu pour de telles « pratiques abominables ».
Selon l’Imam Sy Savané, l’une des premières « conditions d’un mariage islamique », c’est qu’il met en union, « un homme et une femme » et non entre « deux hommes ou deux femmes, comme ce qui se passe maintenant dans le monde ».
« Le mariage est divin » et son « objectif est de perpétuer l’espèce humaine dans la légalité » a-t-il défini le mariage. Car, « on se marie pour avoir des enfants dans la légalité… pour leur transmettre des valeurs », a poursuivi l’Imam adjoint du Plateau, avant de relever le danger « d’avoir des enfants hors mariage ».
Après l’adoption de la loi sur le mariage pour tous en France, des voix se sont élevées en Côte d’Ivoire pour non seulement condamner cette disposition mais aussi exprimer leur désapprobation si le débat se posait. Les autorités, notamment, le Président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro avait alors soutenu qu’« on ne va copier des lois par mimétisme».
Une revue internationale avait révélé, dans une enquête, que la Côte d’Ivoire est un territoire très prisé par les homosexuels en raison de son laxisme sur cette question. Les homosexuels sont moins menacés en Côte d’Ivoire par rapport à certains pays de la sous-région, notamment, en Gambie où le Président Yahya Jammeh menaçait les homosexuels en ces termes : « de mon vivant aucun homosexuel ne mettra ses pieds au risque de le regretter toute sa vie ».
Mais, le 21 janvier dernier, un groupe d’homosexuels, constituant une menace pour l’éducation des enfants d’un quartier d’Abidjan, a été déguerpi par les populations riveraines. Ces événements ont abouti au saccage du siège de l’ONG Alternative qui promeut les droits des homosexuels en Côte d’Ivoire.
Son président, Claver Touré s’est indigné en déclarant que la constitution ivoirienne n’a pas de lois qui pénalisent l’homosexualité, sinon le ministère de l’intérieur n’aurait pas donné un document, donnant le droit à exercer en tant que défenseur des minorités sexuelles.
« L’article 360 parle de relation contre nature, elle n’a jamais précisé s’il s’agissait d’homosexualité ou de quoi que ce soit » argumentait-il en soutenant que « chacun doit vivre sa sexualité comme il la ressent ».
source : apanews