Cet emprunt obligataire sur le marché monétaire, d’une durée de cinq ans avec un an de différé, entièrement souscrit par des banques et autres institutionnels de la place, est complètement refinançable par la banque centrale. Ce qui nous rapproche du quantitative easing de mon article de l’Indépendant du 1er octobre 2014, qui consiste à l’achat par la banque centrale des obligations d’Etat ou des titres du secteur privé, pour susciter de la croissance.
Cet emprunt, qui n’était pas ouvert au grand public, a été sur-souscrit à 110%.
L’espoir est donc permis.
Tout pousse à croire que si le grand public avait été invité dans cette opération, le taux de sur-souscription allait nettement dépasser les 110%.
Les Maliens, par leur patriotisme et leur solidarité aux grandes causes de la nation, n’attendent que de pareilles occasions pour participer à l’effort de construction et de développement de notre Maliba.