Depuis l’accession du Mali à l’Indépendance, différents régimes se sont succédé, semblant valoir les uns mieux que les autres. Mais à travers une analyse au fil du temps, il apparait que les Maliens ont très souvent voulu la chose et son contraire. Ainsi, IBK de tous semble ne pas devenir IBK pour tous et…

Au Mali, le mal semble désormais exister à tous les niveaux.

Quelle est cette maladie qui peut autant affecter la conscience jusqu’à aboutir à l’autodestruction ? L’incivisme, l’insouciance, le narcissisme et l’irresponsabilité généralisée érigés en mode de gouvernance chaotique n’ont-ils pas atteint leur comble ?

A entendre IBK parler, il parait très patriote, très autoritaire, très cultivé et très fier. Et c’est pourquoi, semble-t-il d’ailleurs, les Maliens dans leur quasi-totalité, en quête de repères, l’ont élu à la tête de l’Etat. Et, malgré tout, il est difficile de croire à présent qu’IBK ne se soucie pas du Mali. Certes, comme tout être humain, il a des défauts et il peut bien se tromper mais il reste le président du Mali pour quelques années encore s’il plait à Dieu.

Mais à voir de très près, IBK semble coincé dans l’étau de la déloyauté d’un certain noyau dur et qui n’a souci que de lui-même. Aussi il se trouve frappé de tous côtés par le marteau invisible de certaines puissances sournoises. Il parait désormais embrouillé, surmené par l’ampleur de la tâche.

Actuellement, la chance d’IBK ne semble résider que dans une certaine presse critique mais objective et éclairée, car sans une telle presse le descendant du “Grand Empereur Manding –j’ai nommé Soundiata˝ ne verrait qu’une pâle aberration à la place de la vraie situation qui lui est donnée de gérer.

Les collaborateurs déloyaux se soucient-ils de la gravité de l’heure ? Etant dans un régime RPM, ne doivent-ils pas savoir que le vrai tisserand est celui qui peut tisser des bandes d’étoffe de diverses couleurs ?

A ce propos, analysons les avis des acteurs politiques des deux bords (opposition et majorité) et la société civile pour nous convaincre que la bonne Gouvernance tant promise par le candidat IBK lors de la campagne électorale de 2013 est loin d’y être.

Source: CARREFOUR