Diplômées ou non, les personnes vivant avec un handicap sont les plus défavorisées et les plus exclues du marché du travail. Elles sont confrontées à des situations de marginalisation et de discrimination sur le marché de l’emploi.
Et comparées aux personnes non-handicapées à ce jour, elles connaissent des taux de chômage et d’inactivité économique plus élevés même si le droit à l’emploi pour tous est prôné par notre pays, mais le changement est minime.
Les préjugés des recruteurs sont la barrière fondamentale à laquelle les personnes handicapées sont confrontées, car dans la plupart des cas ils ne perçoivent que les contres indications. Des stéréotypes non fondés de notre société, soi-disant qu’ils « sont lents, pas dynamiques, peu productifs… ».
L’exclusion est souvent totale avec le non-accès à l’éducation, ou une formation qui leur permettra d’être indépendants, ils sont donc réduits pour la plupart à la mendicité et sont regardés avec pitié et méprise.
Pour dire qu’il est temps pour un changement total de regard et d’attitude sur les personnes vivant avec un handicap, il est temps de leur donner une possibilité de vivre convenablement.
Adam DIALLO
Source: Bamakonews