« Barrick est de retour. C’est mon message ». A Paris lundi, Mark Bristow, le nouveau PDG de Barrick Gold est venu rassurer actionnaires et investisseurs. En quelques mois, la société canadienne a fusionné avec Randgold – société que ce géologue sud-africain a créée – pour donner naissance au deuxième plus grand groupe aurifère mondial, puis s’est alliée avec son rival Newmont Mining pour former le plus gros complexe minier d’or de la planète en regroupant leurs actifs au Nevada dans une coentreprise.
Mark Bristow promet des objectifs détaillés et des estimations de coûts précisément chiffrées « avant la fin de l’année », et assure, surtout, qu’il faut parier sur le long terme. Car, dit-il, le « court-termisme » a mis le secteur de l’or à terre. Celui-ci a été exploité pour une « satisfaction instantanée », critiquant au passage les fusions et acquisitions qui ont été motivées par les gestionnaires de fonds. « Mes actionnaires me demandent d’être pertinent, sourit le patron de Barrick. De leur côté, ils doivent comprendre qu’il s’agit de miser à long terme, et que nous devons allouer des capitaux à long terme. ….Lire la suite sur lesechos.fr