
Le football malien aura connu un mois de septembre pour le moins particulier, et la situation ne semble pas prête de revenir à la normale. Fortement contesté par une partie des membres de la Fédération malienne, le général Boubacar Baba Diarra s’était vu débarquer de son poste de président le 30 août, à l’issue d’une assemblée générale extraordinaire au cours de laquelle il a été voté la fin de son mandat avec 31 voix pour sur les 55 suffrages exprimés. Vote ayant eu pour conséquences la fin des prérogatives du dirigeant et de son équipe et la mise en place d’un comité de normalisation avec à sa tête l’ancien ministre des Sports, Mamadou Dipa Fané, le temps d’organiser de nouvelles élections.
Sauf que la FIFA est très vite intervenue dans ce dossier, indiquant dans un courrier de son secrétaire général, Jérôme Valcke (relevé de ses fonctions depuis en raison d’une enquête le visant), ne pas reconnaître ce scrutin, ni le comité de normalisation mis en place. « Nous continuons d’observer que la Femafoot estime (…) que le quorum de membres votant nécessaires à la convocation et la tenue d’une Assemblée Générale Extraordinaire n’était pas réuni« , a notamment indiqué l’instance, avant de préciser : « Par conséquent, toute décision qui aurait été prise par cette soi-disant assemblée générale extraordinaire de la Femafoot ne serait pas reconnue par la FIFA qui continue de reconnaître le comité exécutif de la Femafoot ayant à sa tête M. Boubacar Baba Diarra« .
Source: Afrik