Réuni ce mercredi suite à la décision d’Abdelaziz Bouteflika de quitter son poste, le Conseil constitutionnel a accepté la démission du Président algérien, indique l’Algérie Presse Service.
Lors d’une réunion prévue par l’article 102 de la Constitution algérienne, le Conseil constitutionnel sous la présidence de Tayeb Belaiz a approuvé ce mercredi la démission du Président algérien Abdelaziz Bouteflika annoncée dans la soirée de mardi, écrit l’APS.
«La vacance définitive de la Présidence de la République est constatée conformément à l’article 102 alinéa 04 de la Constitution. L’acte de déclaration de la vacance définitive de la présidence de la République sera communiqué, en ce jour, 27 rajab 1440 correspondant au 3 avril 2019, au parlement conformément à l’article 102 alinéa 05 de la Constitution», indique un communiqué du Conseil constitutionnel cité par l’agence.
La présidence algérienne a annoncé mardi soir qu’Abdelaziz Bouteflika avait pris la décision de mettre fin à son mandat de Président de la République.
Plus tôt dans la journée de mardi, le chef d’état-major des armées, le général Ahmed Gaïd Salah, avait appelé à appliquer le plus vite possible l’article 102 de la Constitution, qui permet de destituer Abdelaziz Bouteflika de son poste de Président.
Ciblé depuis près d’un mois par une vague de contestation inédite, l’actuel Président de l’Algérie Abdelaziz Bouteflika avait renoncé le 11 mars à briguer un cinquième mandat et avait repoussé la présidentielle — initialement prévue le 18 avril — à la fin de la Conférence nationale dont la date n’a pas encore été fixée.
Le 1er avril, la présidence de la République a annoncé dans un communiqué qu’Abdelaziz Bouteflika démissionnerait «avant le 28 avril prochain», soit avant la date de fin de son mandat.
La réaction des États-Unis n’a pas tardé à venir après l’annonce de la démission du Président Abdelaziz Bouteflika. Pour Washington, la transition doit être décidée par les Algériens.
Le cadre de la future transition en Algérie, après la démission du président Abdelaziz Bouteflika, doit être fixé par les Algériens eux-mêmes, a déclaré mardi le département d’État américain, cité par l’agence AFP.
«Il revient aux Algériens de décider comment gérer cette transition en Algérie», a dit le porte-parole de la diplomatie américaine, Robert Palladino, à peine une heure après l’annonce de la démission du chef de l’État.
Plus tôt dans la journée de mardi, le chef d’état-major des armées, le général Ahmed Gaïd Salah, avait appelé à appliquer le plus vite possible l’article 102 de la Constitution, lequel aurait permis de destituer Abdelaziz Bouteflika de son poste de Président.Ciblé depuis près d’un mois par une vague de contestation inédite, l’actuel Président de l’Algérie Abdelaziz Bouteflika a renoncé le 11 mars à briguer un cinquième mandat et a repoussé la présidentielle — initialement prévue pour le 18 avril — à la fin de la Conférence nationale dont la date n’a pas encore été fixée.Le 1er avril, la présidence de la République a annoncé dans un communiqué qu’Abdelaziz Bouteflika démissionnerait «avant le 28 avril prochain», soit avant la date de fin de son mandat.