C’est une nouvelle qui ne retentit étrangement pas avec autant d’alarme que lorsqu’il s’agit de la tendance inverse. Depuis plus d’une semaine, en effet, les prix des hydrocarbures ont amorcé une tendance baissière subtilement passée sous silence par les opérateurs maliens naguère plus bruyant sur la leur hausse à l’échelle mondiale. Si bruyants que les autorités maliennes avaient dû renoncer à des milliards de nos francs en droits de douanes afin d’atténuer les répercussions des cours mondiaux sur les prix à la pompe.
Aujourd’hui, personne n’évoque l’éventualité d’un retour aux tarifs initiaux, dans les proportions de la baisse récemment survenue sur le marché mondial des hydrocarbures. Et les consommateurs continuent de payer au prix fort l’accès à l’essence, au gaz et au gasoil ainsi qu’à divers autres marchandises et services ayant été impactés par la hausse dont les tarifs des transports, les denrées de première nécessité, etc. L’un des arguments plausibles à cette subtilité commerciale, une injustice sans doute, reposent probablement sur de soi-disants efforts longtemps consentis par les importateurs maliens pour la stabilisation des prix à la pompe
L’avocat malien, Me Konaté, sur le point de reprendre sa robe guinéenne
En bisbille avec les autorités de Transition de la Guinée suite à un bras de fer avec le ministère public, le bouillant avocat malien, l’ancien ministre Me Mamadou Konaté, serait bientôt rééligible pour des plaidoyers dans les prétoires guinéens. Il nous revient de bonne source, en tout cas, que le barreau malien, fortement mobilisé pour sa cause, a pu obtenir une fumée de calumet avec la partie guinéenne, au bout d’une mission de haute portée diplomatique. Selon nos sources, l’écheveau s’est dénoué à coups d’excuses et d’amendes honorables auxquelles les autorités guinéennes ont finalement accédé en acceptant de reculer leur précédente décision d’interdire au célèbre avocat malien de plaider et de postuler en territoire guinéen. Ladite décision vise pour la circonstance une loi guinéenne selon laquelle aucun avocat étranger ne peut s’installer même temporairement en Guinée, mais en toile de fond c’est surtout une réaction à des propos offensants tenus à l’encontre du Procureur par le conseil malien de l’ancien Premier ministre Kassori Fofana. Il faut mentionner par ailleurs que le texte ainsi visé feint d’ignorer l’existence d’une convention remontant aux années 60 et qui autorise les avocats des deux pays d’exercer réciproquement dans leurs prétoires respectifs.
Rassemblées par la Rédaction