Malgré une augmentation de la production au cours de ces trois dernières années où la production est passée de 210 000 tonnes en 2010 à  265 000 tonnes en 2013, l’offre ne parvient pas à  combler la demande.

 
Un déficit qui entraine assez souvent l’inflation, le litre d’huile de palme qui se vend généralement à  500 francs CFA revenant parfois à  700 francs CFA

Une situation qui oblige le pays à  importer notamment de la Cà´te d’Ivoire et de la Malaisie au moins 35 000 tonnes pour combler le gap, alors que la demande pourrait passer à  350 000 tonnes d’huile de palme par an, avec l’installation des savonneries et d’autres unités industrielles, sans oublier et une démographie sans cesse croissante.

D’après une étude du ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MINADER) et de l’Organisation mondiale pour l’agriculture (FAO), ce déficit découle également de la vieillesse des plantations, la plupart des palmeraies appartenant aux sociétés industrielles ont entre 30 et 40 ans.

Depuis quelque temps, l’Institut de recherche agronomique pour le développement (IRAD) expérimente de nouveaux plans, capables de produire dès la troisième année.

Une évolution des méthodes culturales sur laquelle compte le Cameroun pour accroà®tre sa production, l’objectif étant de produire au cours des trois prochaines années, plus de 400 000 tonnes d’huile de palme.

source : apa