Les épreuves écrites de l’examen du Baccalauréat, session d’août 2021, démarrent ce lundi 23 août 2021 sur l’ensemble du territoire malien. 184.427 candidats de l’enseignement général et technique partent ainsi à la recherche du précieux sésame après trois années d’étude au lycée.
Dans un communiqué rendu public le 20 août 2021, le ministre de l’Education nationale a ‘’informé les élèves, candidats au Baccalauréat malien, session d’août 2021, les parents d’élèves, les enseignants (Présidents de centre, Surveillants) que les épreuves écrites de l’examen du Baccalauréat (BAC) se dérouleront du lundi, 23 au jeudi 26 Août 2021 sur toute l’étendue du territoire national’’. À cet effet, le ministre ‘’a invité toutes les personnes concernées à être dans leurs centres respectifs à 07 heures précises munies de toutes les pièces d’identification requises avant le début des épreuves écrites. Tout en comptant sur l’esprit de responsabilité et de patriotisme de chacun, le ministre de l’Éducation a conseillé “la plus grande vigilance quant à l’application rigoureuse de la police et du règlement intérieur des examens’’.
Le ministre de l’Éducation nationale a également apprécié hautement l’implication de tous les acteurs pour la réussite de ces évaluations de fin d’année et leur a adressé ses vifs remerciements.
À noter que pour l’examen du Baccalauréat 2021 au Mali, 182.123 candidats dont 88 539 garçons et 69 529 filles composeront pour le compte de l’enseignement général, et 2304 candidats tous sexes confondus composeront pour l’enseignement technique pour un total de 184.427 candidats. Ces derniers seront soumis à l’examen dans 383 centres dont 370 pour l’enseignement général et 13 pour l’enseignement technique. Les candidats composeront dans 9 252 salles de classe dont 9159 pour l’enseignement général et 93 pour celui technique. Au total 18512 surveillants veilleront au bon déroulement de l’examen du baccalauréat de cette année 2021 dont 18.321 pour l’enseignement général et 191 pour l’enseignement technique.
Pour rappel, après l’échec des syndicats de l’éducation du 15 octobre à faire échec aux examens de fin d’année afin de justifier leur boycott, les autorités éducatives se doivent de tout mettre en œuvre pour la réussite de ce dernier examen, surtout en veillant à la bonne gestion des épreuves pour d’éventuelles fuites. La semaine dernière, le changement à la dernière minute des examens du DEF pour raison de fuite des épreuves avait fait réagir les syndicats des enseignants contestataires. Ceux-ci ont fait part dans un communiqué de leur mécontentement quant à la différence des épreuves dans certaines localités du pays pour le même examen du DEF.
Lassana Sow
Source : LE COMBAT