Laurent Blanc a prolongé son contrat de deux saisons avec le PSG, a annoncé le club de la capitale jeudi matin sur son compte Twitter. Une marque de reconnaissance qui sonne comme une victoire personnelle pour l’entraîneur français.
Laurent Blanc peut préparer le choc de la semaine prochaine contre Chelsea l’esprit tranquille. L’entraîneur du PSG a prolongé son contrat en signant un nouveau bail de deux ans. Le champion du monde 1998 est désormais lié au club de la capitale jusqu’au 30 juin 2018.
Loin d’être un premier choix à son arrivée en juin 2013 et prolongé d’un an au crépuscule de la saison passée, Laurent Blanc, 50 ans, a obtenu la confiance de ses dirigeants, avant même d’atteindre le dernier carré de la Ligue des champions, pourtant l’objectif prioritaire du club, dont on pensait d’ailleurs qu’en dépendait sa prolongation de contrat.
“Il s’agit d’une marque de confiance forte, ainsi que pour mon staff d’ailleurs. Un entraîneur n’est rien sans son staff. Pour nous, continuer l’aventure est une marque de confiance mais aussi une grande responsabilité”, s’est félicité le Cévenol sur le site du club, au lendemain de la qualification de ses joueurs pour les quarts de finale de la Coupe de France, aux dépens de Lyon (3-0).
Cette prolongation intervient donc bien plus tôt qu’imaginé et constitue une victoire savoureuse pour Laurent Blanc, récompensé par les résultats quasi-parfaits de son équipe, qui reste sur un quadruplé historique obtenu en 2015 et invaincue en France depuis sept mois.
Respecté de tous
Laurent Blanc a donc gagné le respect de tous. De ses joueurs qui ne juraient que par son prédécesseur Carlo Ancelotti, de ses dirigeants qui en avaient fait un choix par défaut, des supporters qui étaient peu à croire que l’ancien capitaine de l’OM deviendrait un homme fort du PSG.
C’est pourtant bien ce qu’est devenu l’ex-sélectionneur des Bleus, dont la cote a singulièrement grandi ces derniers mois, notamment du côté de Manchester United. Paris ne pouvait donc décemment faire durer le suspense, au risque de le laisser répondre aux sirènes.
Le président Al-Khelaifi prenait d’ailleurs soin en décembre, dans le Figaro, de tresser des lauriers à celui qu’il considère désormais comme “un des meilleurs coachs du monde”, estimant notamment qu’au fil des saisons, “il a gagné en expérience dans le management”.
Si tant est que Nasser Al-Khelaifi eut la volonté d’engager un entraîneur de renommée internationale l’été prochain, le fait est qu’aucun n’aurait été disponible, ni Josep Guardiola, qui vient de signer à Manchester City, ni Carlo Ancelotti, promis au Bayern Munich.
Alors que l’aura de José Mourinho, évincé sans gloire de Chelsea et annoncé avec insistance à Manchester United, a décru et qu’Arsène Wenger semble voué à rester à Arsenal, l’équation est devenue simple à résoudre.
Avec AFP
Source: france24
