Commencés depuis hier lundi 4 juin 2018, les examens du DEF (Diplôme d’Etudes Fondamentales) comptent des milliers de candidats. Le feu vert a été donné par le ministre de l’Education nationale, Pr Abinou Témé, à Fatoma dans la région de Mopti. Le Lancement du Def 2018, a dit le chargé de communication du département, Lamine Diallo, n’est nullement un fait du hasard par les autorités. Pour le gouvernement, déclare Diallo, c’est la manifestation d’une solidarité sans faille avec les centres délocalisés pour cause d’insécurité. Sur les 8 centres déplacés de l’Académie de Mopti, précise Lamine Diallo, le centre de Fatoma accueille 2. Il s’agit de Sampara et de Manako. Le Directeur du Centre national des examens et concours, Mohamed Maiga, a fait savoir que 915 candidats sont concernés par cette situation.
Dans son adresse aux acteurs, le premier responsable du département de l’éducation, le Pr Abinou TEME a affirmé tout le soutien du gouvernement aux candidats et enseignants. Il les a exhortés à ne pas céder à la psychose, seule arme des ennemis de la République. Disant singulièrement au passage aux enseignants : “Les enseignants doivent se considérer aujourd’hui comme des soldats au front. Ils ne doivent pas céder à la psychose ».
De son côté, le gouverneur a rappelé le dispositif de sécurisation intégrées des régions du centre et du nord annoncé par le Premier ministre. Pour lui, ce dispositif permettra la réouverture de l’ensemble des écoles l’année prochaine.
En marge du lancement du DEF 2018, le ministre de l’Education nationale a tenu à rencontrer les acteurs de l’école de l’Académie de Mopti, dans le cadre de la conférence des cadres de l’Académie de Mopti. Il s’agissait pour le Pr TEME d’écouter l’ensemble des acteurs afin de trouver des solutions aux problèmes qui entravent la bonne marche de l’école dans l’AE de Mopti.
Rappelons que pour le DEF 2018, ils sont 25 0715 candidats inscrits, repartis dans 2000 centres d’examens. Sur les 2000 centres d’examens, précise le directeur du centre national des examens et de concours, il y a un centre en Mauritanie pour les réfugiés maliens qui sont candidats au Def. Les examens se déroulent, selon Mohamed Maiga, dans toutes les académies à l’exception de celle de Taoudéni où il n’y a pas encore de classe de 9ème année. Par rapport aux candidats maliens au Def réfugiés au Bukrina Faso et au Niger, Mohamed Maiga a souligné que ceux-ci sont intégrés directement dans les écoles de ces pays et font les mêmes examens qu’eux.
Hadama B. Fofana
Source: Le Républicain