Les épouses des chefs d’États de l’Afrique de l’ouest et du Sahel se sont engagées à mener le plaidoyer pour une meilleure transition du dividende démographique. C’était le 18 octobre 2017 à l’hôtel Ivoire (Côte d’Ivoire) lors du lancement de la campagne régionale de communication pour le changement social et de comportement
Mutualiser les actions pour donner une nouvelle dynamique à la transition du dividende démographique en responsabilisant les populations pour la quête du dividende démographique en adoptant un nouveau comportement, telle est l’une des missions que se sont assignées les épouses de nos dirigeants de l’ Afrique de l’ouest et du Sahel.
Reconnaissant que l’investissement dans l’autonomisation des femmes, des adolescentes et des filles a une corrélation directe avec la réduction de la pauvreté et l’exploitation du dividende démographique, 10 firts ladies de l’ Afrique de l’ouest et du Sahel ont adhéré la cause à l’initiative « Autonomisation des femmes /Dividende démographique au Sahel (SWEDD) soutenue par l’ UNFPA et la Banque Mondiale en réaffirmant leur engagement pour accompagner la mise en œuvre de la Feuille de route de l’ Union Africaine sur l’exploitation du dividende démographique dans les domaines de la promotion de la santé, de l’ éducation, de l’emploi et de la gouvernance en faveur des femmes et des filles.
En effet comme l’a indiqué le directeur régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Mabingue Ngom lors de cette rencontre, une forte croissance démographique absorbe les efforts de croissance de richesses. D’où pour lui le pari d’agir sur le croît démographique dont l’une des réussites passe par l’investissement dans la jeunesse.
Ngom a également souligné le fort ratio des décès maternels en Afrique de l’Ouest qui est compris entre 400 et 600 pour 100 000naissances vivantes sans oublier de remercier les premières pour leurs implications dans la quête du dividende démographique gage d’une Afrique émergente dans la paix et la stabilité.
Khadydiatou SANOGO (Maliweb.net envoyée à Abidjan par UNFPA)