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Lancé officiellement depuis la semaine dernière : le processus DDR démarre tant bien que mal

Cela fait presqu’une semaine que le processus du Désarmement, de la Démobilisation et de la Réinsertion (DDR) des ex-combattants des mouvements armés a été lancé à Gao. Depuis, c’est une certaine timidité et un manque d’engouement qui a été constaté. Rappelons que le premier lot d’ex-combattants concernés par ce processus est d’environ 1600 hommes armés déjà présents dans les différents bataillons des Mécanismes Opérationnels de Coordination dans les régions de Gao, Tombouctou et Kidal.

Malgré son lancement officiel à Gao, c’est à Kidal que les choses ont véritablement commencé à bouger. Dans la Cité des Askia comme à Tombouctou, les ex-combattants demandaient certaines garanties comme l’attribution de grades d’officiers supérieurs à certains de leurs chefs une fois intégrés dans l’armée ainsi des primes et des indemnités pour les risques qu’ils prennent lors des patrouilles mixtes. Cela, en plus du règlement des droits de certains combattants tués ou blessés dans les différents MOC. A Gao, il a fallut attendre le jeudi dernier pour voir le processus démarre timidement. A Tombouctou, c’est ce lundi 12 octobre que les choses sérieuses vont commencer avec l’enregistrement d’un premier lot de 170 ex-combattants. Signalons que la première étape de ce processus qui ne concerne que les éléments du MOC est censée prendre fin vers le 30 novembre.

L’objectif de ce processus est de réintégrer les ex-combattants dans les rangs des forces armées régulières ainsi que dans la fonction publique ou dans la vie socio-économique.

Les éléments qui seront intégrés dans les forces armées maliennes constitueront les premières unités de la nouvelle armée reconstituée dont évoque l’accord issu du processus d’Alger. Ce DDR accéléré censé contribuer au retour de la paix et de la stabilité.

Après deux réunions à Bamako jeudi dernier, au moins une inquiétude a été résolue : les bataillons du MOC garderont leurs grades acquis dans les groupes non-étatiques lors de leur intégration dans l’armée, à condition de passer les tests, l’enregistrement biométrique et l’audition devant la Commission des droits de l’homme.

 

Kibaru

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