Ce 19 septembre fera un an que le Président IBK gouverne le Mali. Douze mois à pas de charge puisqu’ayant trouvé sur le bureau de Koulouba, des dossiers urgents tels que la crise du nord; la refondation des Forces Armées Maliennes (FAMA) ; de la Justice malienne avec la croisade contre la corruption; relance de l’économie malgré une conjoncture économique difficile.
Lutte contre la corruption, refonte de l’appareil judiciaire…
Courant 2014, des actions vigoureuses ont été menées dans la lutte contre la corruption au sein de la famille judiciaire. Celles-ci se sont traduites entre autres par des poursuites judiciaires et disciplinaires contre certains agents. Plus spécifiquement, on peut noter au niveau du Pôle Economique et Financier auprès du Tribunal de Première Instance de la Commune III : 53 dossiers de lutte contre la délinquance économique et financière dont la plupart sont en cours d’instruction. Le montant du préjudice qui en résulte pour l’Etat est estimé à 3 683 256 042 FCFA sur lequel il y a eu un recouvrement de l’ordre de 446 995 628 FCFA. Les projets de textes relatifs à la création des Centres d’Ecoute Mobiles dans les régions du nord, du Bureau des requêtes et du bureau chargé du suivi des dossiers de corruption et de délinquance financière au sein du Ministère de la Justice sont élaborés et ont déjà fait l’objet d’examen en réunion interministérielle.
La réforme et le retour de la discipline militaire dans les casernes
Dans les régions de Tombouctou et de Gao, les FAMA sont dans leurs installations, à mesure de remplir leurs mission de stabilisation et consolidation de la paix, avec par moment l’appui de la des forces étrangères (MUNISMA, SERVAL). Durant l’année écoulée, le gouvernement a procédé à la dissolution du Comité de Suivi de la Réforme des Forces de Défense et Sécurité (CSRFDS), née du CNRDRE. Une période qui a été marquée par la reprise des formations classiques des militaires du rang et des sous-officiers interrompus depuis quatre (4) ans , d’autres actions ont été menées pour la reforme et le réarmement de l’armée, les travaux sont en cours et aboutiront à l’émergence d’un véritable outil de défense. Dans le cadre de la coopération en matière de défense, la signature du Traité de Coopération en matière de défense entre la France et le Mali contribuera à renforcer la coopération entre nos deux pays dans les domaines d’échange d’information, l’organisation, l’équipement et la formation des forces.
Une administration plus efficace
Dans le domaine de l’administration du territoire, les activités menées découlent essentiellement de la mise en œuvre du programme d’action gouvernementale 2013-2018 suivant les directives du Président de la République. Elles concernent la consolidation de la démocratie, la protection des libertés publiques, la consolidation et le renforcement de la déconcentration, l’état civil, la politique des frontières, la sécurité et la protection civile.
Réformer l’économie
Les finances publiques du Mali ont été fortement affectées par la crise sociopolitique liée au coup d’Etat du 22 mars 2012 qui a entrainé une suspension de l’aide au développement. Dans ce contexte, les autorités de la Transition ont eu le mérite de conduire une politique budgétaire très restrictive afin d’éviter une impasse budgétaire. Cette restriction a très conforté les indicateurs de gestion budgétaire mais elle s’est toutefois soldée par la constitution d’arriérés intérieurs et extérieurs de paiement et en défaveur de la croissance économique (0,0%) en raison de la baisse drastique des dépenses d’investissement qui sont passés de 478,8 milliards dans la loi de finances initiale à 92,6 milliards dans le budget rectifié.
La tenue dans les meilleures conditions des élections présidentielles et législatives ont permis de renouer avec la communauté internationale, et par conséquent, la reprise de la coopération financière internationale à travers des annonces d’appui budgétaire et la levée de la suspension des financements extérieurs des projets de développement. Le retour des PTF a permis de porter des ajustements sur le budget pour y intégrer les financements extérieurs. Dans le domaine des relations avec les Partenaires Techniques et Financiers, avec le FMI : en décembre 2013 le Gouvernement du Mali a conclu avec le FMI un nouvel accord triennal (2013-2016) au titre de la Facilité Elargie de Crédit (FEC).
Avec la Banque mondiale: un Accord de crédit d’un montant d’environ 25 milliards de FCFA, relatif à l’appui à la reprise et la réforme de l’économie, a été signé en septembre 2013 ; un autre accord pour l’Appui à la Reprise et la Réforme de l’économie (incluant un crédit et un don) a été conclu en avril 2014, pour un montant d’environ 31, 5 milliards de FCFA.En matière de mobilisation du financement extérieur et de mise en œuvre d’une politique saine et cohérente d’endettement, le gouvernement a :signé 19 accords de prêts avec les principaux partenaires du Mali pour un montant total d’environ 418,421 milliards de FCFA ; recouvré des prêts rétrocédés pour un montant de 4,170 milliards de FCF A. réglé le service de la dette à pour 63,769 milliards de FCFA ;mobilisé 13,034 milliards de FCFA au titre des ressources PPTE.
Sensibilisation des populatios à la réconciliation
Les principales activités réalisées concernent la création des espaces de dialogue, la concertation, les actions institutionnelles, la communication. Ici, l’on se débat pour que l’unité du pays soit une réalité, ensuite la confortée par une sensibilisation accrue des populations.
Ministère des Affaires Étrangères, de l’Intégration Africaine et de la Coopération internationale.
Retour du Mali dans le concert des Nations Depuis l’investiture du Président de la République, le 04 septembre 2013, la diplomatie malienne, sous l’impulsion du Chef de l’Etat, a œuvré au retour du Mali sur la scène internationale. Dans ce cadre, le Ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale Département a notamment entrepris des actions spécifiques allant de renforcement des relations bilatérales et multilatérales entre le Mali et ses partenaires, tout en veillant à la prise en compte des aspirations et des attentes du Mali relatives à la gestion de la crise du Nord du pays au niveau des instances de décision internationales.
Aménagements et réformes sectorielles dans le développement rural
Les principales réalisations du ministère ont porté sur: (i) les réformes sectorielles ; (ii) les aménagements hydro-agricoles et pastoraux et autres infrastructures Agricoles ; et (iii) les productions agro-sylvo-pastorales. En matière de Solidarité et de Développement Social, 721 AGR ont été financées au profit des femmes démunies seules chargées de famille ; 1 869 femmes démunies ont été suivies ; 477 personnes âgées ont bénéficié des consultations gratuites dans les spécialités d’urologie, de cardiologie et d’ophtalmologie ; orientation/référence de 5 482 malades souffrants de cancer vers les structures sanitaires pour leur prise en charge.
Infrastructures : Les ambitions du Purd
En termes de Reconstruction du Nord, en plus de la mise en œuvre du Programme d’Intervention d’Urgence en faveur de la reprise des services sociaux de base dans les trois régions du nord et dans le cercle de Douentza, un cadre opérationnel de coordination interministériel est effectif. Dans ce cadre, il a été engagé la rénovation des infrastructures de santé dans les régions du Nord ; la fourniture et l’installation de 226 lampadaires solaires ; la signature de convention entre le direction de la pharmacie et du médicament et certaines formations sanitaires des régions du Nord du pays en vue de leur approvisionnement correct et suivi ; la mise en place d’une ligne de crédit à travers une convention signée avec la BOA pour le soutien aux AGR ; réparation de motos pompes au profit de certaines exploitations familiales ; mise en place des activités à haute intensité de main d’œuvre (HIMO) à Tombouctou, Goundam, Douentza et Gao
; formation et redéploiement des volontaires nationaux.
Des chantiers tout azimut
Dans le domaine de l’Equipement et des Transports, les réalisations enregistrées sont les suivantes : la poursuite de la construction de la route Bamako-Ségou en 2×2 voies dont l’état d’avancement cumulé à cette date est de 163 km de route et 107 dalots exécutés ;le bitumage de 30,5 km, soit 22,80%, de la section Koro-Frontière Burkina de la route Bandiagara-Wo-Bankass-Koro-Frontière Burkina ; l’aménagement et la réception provisoire de 4,5 km (Pont de Wowyowayanko-Point Y) de la section urbaine de la Route Nationale (RN5) ;la poursuite des travaux d’aménagement en 2×3 voies du Boulevard du 22 octobre 1946, en 2×2 voies de la Corniche et de renforcement de l’Avenue du 05 septembre dans le District de Bamako sur une longueur de 3,90 km, réalisée à cette date à 65% ;la réception provisoire de la route de liaison à la RN 27 (Banamba-Touba), longue de 13,6 km ;la reprise des travaux des lots 1,2 et 3 de la route Niono-Léré-Niafunké-Goundam-Diré-Goundam-Tombouctou, interrompu suite aux évènements de mars 2012, par le premier ministre, Chef du Gouvernement, le 20 mai 2014 ;réalisation des travaux de revêtement de 5,350 de la voie d’accès et de 2,6 km de la voie intérieure de la Cité Universitaire ; la réalisation de 90 km de route dans le cadre de programme d’entretien périodique, de 85 km de ceux relatifs à l’aménagement de la voie d’accès au quai-bac de Falémé et du tronçon Kéniéba-Fadougou-Faléa de la RN2, de ceux de la voie d’accès à l’Office national des Produits pétroliers (ONAP), longue de 300 mètres et enfin du curage deux collecteurs (Djissourountouba et Woyowayanko) en Commune IV du District de Bamako ; etc.
Source: Le 26 Mars